La 42ème édition du Concours national de mémorisation et d’interprétation du Saint Coran a pris fin ce mercredi 20 mars 2024. Et à l’occasion, les principaux lauréats ont été récompensés.
Le concours s’est déroulé en 7 jours et a mobilisé 250 participants dont des femmes et des malvoyants.
Dévoilant les résultats du concours, Dr Elhadj Aboubacar FOFANA, imam à la grande mosquée Fayçal et membre du jury, a annoncé 35 lauréats dans 7 catégories, soit 5 lauréats par catégorie. « Les premiers prix sont accompagnés par un montant symbolique de 50.000.000 de GNF chacun. Et tous les lauréats ont bénéficié des enveloppes, une manière pour les organisateurs d’encourager leurs efforts. Cette 42ème édition a été marquée par la distinction d’un prix spécial manuscrit du Saint Coran attribué à Cheikh Maktoub Camara pour avoir écrit le Coran avec ses mains pendant 7 ans », a annoncé Elhadj FOFANA.
Pour sa part, le ministre secrétaire général des Affaires religieuses, Elhadj Karamo DIAWARA, a surtout mis l’accent sur l’impact social de cette activité. « Pour que la jeunesse de demain soit une jeunesse responsable, une jeunesse participative, une jeunesse compétitive, le secrétariat général a entrepris ce concours du Saint Coran comme une action phare qui permettra dans les prochaines années de doter la Guinée d’une jeunesse attachée aux idéaux de la paix, de solidarité, de quiétude sociale, de sagesse, de rassemblement et de citoyenneté inclusive, une jeunesse débarrassée de toute forme de violence », a-t-il souligné.
Prenant part à la cérémonie, l’Ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite a mis en exergue la qualité de l’organisation. « J’exprime mes sincères félicitations pour la bonne organisation et le haut niveau de cette édition, je remercier les organisateurs et les responsables du secrétariat général des Affaires religieuses, les membres du jury, les candidats et candidates et tous ceux et toutes celles, qui de près ou de loin ont participé pour rehausser le niveau de cette religion ».
Enfin, le Directeur de cabinet de la Primature dit percevoir à travers cette initiative, une société guinéenne portée à transmettre les valeurs de génération en génération. Et c’est plutôt rassurant, selon lui. « Nous sommes fiers de voir nos jeunes perpétuer avec ardeur, art et maîtrise la lecture, la mémorisation et l’interprétation des versets coraniques dans une émulation la plus simple que possible. C’est pour nous le reflet d’une société croyante, en phase avec son passé et préparée à transmettre les valeurs de stabilité et d’espoir pour un futur radieux de la Guinée ».
Initié en 1981, ce concours est devenu national 1982.
Le djely.com