Démarrées cette semaine à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, les rideaux sont tombés ce week-end sur les 23ème journées scientifiques annuelles de la Société Ouest-Africaine de la Chimie (SOACHIM).
L’occasion a été propice pour les représentants des huit pays de l’organisation, composés d’esprits brillants et d’experts, de mener des discussions d’envergure pendant cinq jours, dans le domaine scientifique très prolifique de la chimie.
Les représentants des pays de Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Mali, du Togo, du Bénin, du Burkina Faso et du Mali ont également mis cette occasion à profit pour mener des échanges de connaissances et d’idées novatrices.
« Durant ces 5 jours, nous avons vraiment plongé en profondeur dans la science, abordant des sujets tels que la biologie, la chimie et la technologie. Nous avons également examiné en détail les problèmes environnementaux et trouvé des solutions que nos travaux de recherche peuvent apporter aux défis dans les secteurs minier et agricole », a expliqué le Dr Mamadou Abdoulaye KONARE, expert venu du Mali.
Au sortir de ces journées d’échanges, des résultats issus des réflexions des experts et scientifiques ont été présentés. Au total, 265 communications orales sur 333 prévues.
« Les 23e journées de la SOACHIM ont enregistré 265 communications orales sur 333 prévues, soit un taux de réussite de 80%. Parmi les 22 présentateurs prévus, 11 ont participé, ce qui représente un taux de 50%, et 7 conférences sur 25 prévues ont été réalisées, soit 26% », ont-ils énuméré dans le rapport.
Représentant la ministre de l’enseignement supérieur, le chef de cabinet de ce ministère, M.Thierno Hamidou BAH est revenu dans son discours de circonstance, sur l’impérieuse nécessité de collaboration régionale et de d’échange intellectuel, en vue d’un développement durable de la science et de la technologie dans la sous-région.
« Nous nous sommes engagés à ne pas manquer les rendez-vous scientifiques. Nous devons inviter d’autres pays à participer chez nous, car nous avons véritablement quelque chose à offrir. Aujourd’hui, en collaboration avec l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, nous constatons que la chimie est un élément essentiel du développement de notre pays », a-t-il lancé.
Ces journées d’échanges se sont déroulées autour du thème « Chimie et développement minier : défis et opportunités pour l’Afrique » dont résolutions scientifiques ont été reconnues comme des avancées significatives dans le domaine de la chimie.
C’est pourquoi, estime le béninois Dominique Codjo SOHOUNHLOUE, avec beaucoup de succès, les pays membres pourront aller de l’avant et faire émerger des talents.
« La SOACHIM fait de grandes œuvres scientifiques. C’est pourquoi je rends un vibrant hommage à tous ceux qui nous dirigent pour que les différents laboratoires de recherche de la société ouest-africaine de chimie, soient dotés de partenaires scientifiques nécessaires pour que nous puissions aller de l’avant. Avec beaucoup de succès, nous pouvons aller de l’avant et faire émerger des talents que tout le monde connaît. Je voudrais féliciter encore une fois, le comité d’organisation et tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à ce succès-là », a-t-il lancé.
Les 23ème journées scientifiques annuelles de la Société Ouest-Africaine de la Chimie laissent derrière elles un héritage de collaboration, de découverte et d’excellence.
M Aliou Bah
