On en sait davantage à propos de ce qui est en train d’être fait par les autorités de la transition dans le cadre du financement de la formation et de la Recherche dans les Institutions d’Enseignement Supérieur et l’amélioration du traitement des Enseignants. La ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Dre Diaka SIDIBE, a donné quelques précisions et fait des annonces ce lundi 28 Novembre 2022 chez nos confrères de Djoma médias dans l’émission On Refait le monde où elle a été interrogé entre autre sur une ligne budgétaire qui des Universités consacrée à la Recherche et qui a été envoyée au ministère de tutelle avant même la transition, l’arrêté ministériel accordant des primes aux Enseignants ainsi que sur la politique d’octroi de bourses de formations pour le master et le doctorat.
D’abord, précise la ministre, « C’est cette ligne mutualisée qui se trouvait dans les institutions qui a servi aujourd’hui à mettre en place ce programme dont je vous parlais : mille (1000) PHD et cinq mille (5000) masters qui appuie la formation. Le diagnostic a montré que près de 80% des enseignants ne sont pas détenteurs de doctorat, d’où l’initiative de mutualiser la ligne recherche et formation au niveau des institutions pour former le maximum. Et voilà ce que nous nous en avons fait en cette année 2022 seulement, près de huit cents (800) enseignants vont bénéficier de ce financement, c’est énorme pour nous qui savons d’où nous venons ».
Cette ligne, insiste, la ministre Diaka SIDIBE, « a été mutualisée pour que cela puisse servir à faire un levier horizon 2030, pour que la relève de l’enseignement supérieur soit assurée à travers la formation et la recherche ».
A la remarque d’un chroniqueur qui porte sur une supposée exclusions des personnes âgées de plus de 45 ans qui désireraient bénéficier de ces bourses de formations, la ministre répond : « A notre arrivée, nous avons réfléchis en réunion de cabinet et avons posé le diagnostic pour savoir ce que nous voulons. Les enseignants dans nos institutions sont jeunes, ont pour la plupart moins de 45 ans. Et pour qualifier ce système, il faut pousser le maximum à aller vers le master et le doctorat. Sur environs trois mille trente (3030) enseignants de l’enseignement supérieur, 80% n’avaient pas le master ou le doctorat.
Il était donc urgent de capitaliser sur cette tranche d’âge mais à côté, pour ceux-là qui ont plus de 45 ans, si vous lisez bien l’âcreté, ça n’exclut pas forcément ceux qui ont plus de 45 ans parce qu’il y a le volet post-doctorat et le volet recherche au niveau des unités de recherche. Donc une institution supérieure aujourd’hui peut soumettre des projets à travers une unité de recherche où se trouvent ces enseignants de plus de 45 ans qui pourront en bénéficier.
D’ailleurs, pour cet appel à candidature, ce volet a été pris en compte, certains vont être financés à travers cela. Si nous sommes contactés et que ces enseignants sont en finalisation de leur doctorat, en cours de soutenance, nous sommes prêts à les accompagner parce que cela qualifie notre système ».
A propos de l’application d’un arrêté pris par un de ses prédécesseur accordant des primes dans le but d’améliorer le traitement des enseignants, la ministre mentionne d’abord que cet arrêté date de 2017 et qu’il avait même été rapporté à l’époque parce que ne prenant pas en compte les assistants alors qu’au niveau de l’enseignement supérieur il y a quatre niveaux : l’assistant, le maitre-assistant, le maitre de conférences et le professeur titulaire. « Mais aujourd’hui, très sincèrement, nous l’avons remis sur table (l’arrêté Ndlr), nous sommes en pleine discutions avec tous les acteurs autour de cela pour voir un peu comment nous pouvons améliorer les conditions des enseignants dans nos établissements par la rémunération », rassure-t-elle.
Guinee114