Le ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation Guillaume HAWING a récemment procédé à la nomination de certains chefs d’Établissement. Toutefois, au sein du Syndicat National l’Education, cette décision ne fait pas des heureux.
Aboubacar Diesto CAMARA, responsable de la communication du Syndicat National de l’Education (SNE) a tout d’abord tenu à rappeler la procédure. « Parmi ces nominations, il y a eu des promus et également des permutations. Promu parce qu’il y a des nouveaux responsables qui viennent directement des salles de classes et qui ont pris des responsabilités. Ils sont des principaux, des proviseurs. Et aujourd’hui, il y a d’autres qui ont quitté le stade de principal pour être des proviseurs et d’autres des proviseurs pour revenir encore comme principaux », a-t-il expliqué.
Selon lui, la logique devrait pourtant être respectée. « Nous nous acharnons contre cette nomination parce que tout simplement il n’y a pas eu le respect de la procédure. La procédure voudrait qu’un responsable scolaire qui est allé jusqu’à être proviseur, ce dernier après le provisorat en principe devrait se retrouver dans les structures communales à la DCE. Mais s’il n’y a aucune sanction, aucun avertissement, ni blâme, vous nommez un proviseur dans un collège comme principal, c’est qu’il a reculé, l’intéressé n’a pas évolué. Alors si l’intéressé n’a pas évolué, cela revient à dire que dans la démarche, celui qui a nommé, je veux parler de monsieur le ministre Guillaume Hawing, il n’a pas tenu compte de cet aspect. Est-ce que c’est un principal qui doit être proviseur ? Oui, est ce que c’est un proviseur qui doit être principal ? Non ! », a-t-il fustigé.
Pour changer la donne, le responsable communication du SNE a appelé au respect des principes. « Il faut nommer des gens par mérite. Il faut tenir compte du mérite. Il ne faut pas célébrer la médiocrité et piétiner, enterrer les excellents. Sinon, le moment venu, les conséquences seront fâcheuses », a lancé Aboubacar Diesto CAMARA.
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