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Dernière journée du Bac 2022 : Le ministre Guillaume HAWING au lycée Coléah

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Le ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation a lancé la première épreuve de la dernière journée du baccalauréat, ce mardi 21 juin 2022, au lycée Coléah. Guillaume HAWING, accompagné de son cabinet, mais aussi du Directeur communal de l’Éducation de Matam a prodigué de sages conseils aux candidats. Par ailleurs, le ministre a salué l’engagement de tous les acteurs pour la réussite des Examens nationaux de cette année.

Conakry, pas de pluie, pas de soleil ardant en ce début de la dernière journée du baccalauréat unique session 2022. Au Lycée Coléah, Candidats, Surveillants et autorités Éducatives, affichent la sérénité. Après la montée des couleurs, le ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation conseille les Élèves à adopter et persévérer dans le sérieux. Guillaume HAWING se réjouit, par ailleurs de la réussite des Examens. Selon lui, désormais, tout est en train d’être mis en place pour qualifier le système Éducatif guinéen.

« On ne peut pas parler de mérite, d’une bonne école, de la qualification de l’éducation sans une bonne organisation des examens nationaux. Aujourd’hui, nous nous sommes battus tous, du premier cadre du ministère de l’Enseignement Pré-universitaire jusqu’au dernier, chacun en ce qui le concerne. Nous nous sommes battus pour réussir ce que nous avons réussi aujourd’hui. Cette réussite c’est aussi et surtout le président de la Transition, qui a bien voulu mettre à notre disposition les moyens pour que nous réussissions à organiser des examens crédibles, des examens avec zéro fuite. Mais c’est aussi le Premier ministre et l’accompagnement de tous les membres du gouvernement. Mais aussi et surtout les vaillants enseignants, les cadres du ministère, les surveillants, les gardiens du mérite, tout le monde. Ce n’est pas notre force c’est la fore de tout le monde. C’est une victoire collégiale, parce qu’une chose est
sure et claire quand ça marche pour l’éducation, ça marche pour tout le pays »,
indique Guillaume HAWING.

Parlant de la non fuite des sujets cette année, le ministre décerne le mérite au colonel Mamadi DOUMBOUYA.

« S’il y a eu zéro fuite, le président de la Transition, a joué un grand rôle. Il nous a envoyé hors du pays, nous les cadres du ministère de l’Enseignement Pré-universitaire. Nous nous sommes rendus dans certains pays, nous avons cherché à comprendre comment ça marche pour les autres. Nous sommes revenus avec de bonnes choses que nous avons prises chez les autres pour ici. C’est ce que nous avons implémenté, ajouté aux valeurs que nous avons. Aujourd’hui, par la Grace de DIEU ça donne »,souligne-t-il.

Il faut rappeler qu’à Matam, il y a 3 945 candidats dont 1678 filles répartis dans 11 centres, qui affrontent le baccalauréat. Pour le Directeur communal de l’Éducation, l’organisation des Examens de cette année est exceptionnelle.

« Nous remercions M. le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire d’avoir choisi notre commune pour lancer la dernière épreuve des examens. Nous vous rassurons selon toutes les informations que nous avons, cette année en Guinée, qu’il n’y a pas eu de fuite. Il ne pouvait pas y avoir de fuite, à partir du moment où, toute la chaine des examens a été sécurisée. De ceux qui ont choisi les épreuves jusqu’au niveau des centres d’examen. Ceux qui ont choisi les examens, depuis 45 jours, ils ne sont pas en contact avec leurs familles avec leurs élèves, même avec le ministre ils ne se voient pas. Cet examen est réellement exceptionnel par rapport au déroulement des épreuves. Il faut l’avouer cette fois-ci nous avons eu moins de problème. Toutes les précautions prises ont été respectées. C’est pourquoi je remercie les surveillants de Matam qui ont acceptés de respecter leur serment. Monsieur le ministre a cultivé la culture du mérite et c’est ce qui se passe aujourd’hui», déclare Ibrahima 2 BARRY.

Et d’ajouter : «C’est possible d’organiser des examens sans fuite. Et pourquoi pas dans les années à venir, des examens sans fraude. Partout il y a la fraude, même dans les pays développés. Mais on peut lutter le chemin est long. Avec l’actuel ministre on pourra réussir».

Sadjo Diallo