Au cours de cette première journée du brevet d’étude du premier cycle, des anomalies ont été constatées par endroit dans la commune de Matoto.
Des jeunes venus faire le brevet pour leurs frères ont été mis aux arrêts par les autorités.
Pour preuve, à la direction communale de l’éducation de Matoto, cinq candidats de l’école docteur Ibrahima Kourouma d’Enta ont présenté des problèmes de filiation observés sur leurs pièces d’identité.
Moussa Camara candidat de l’école docteur Ibrahima Kourouma explique son calvaire « depuis le vendredi jusqu’au dimanche je suis derrière le principal pour ma carte. Il m’a dit de l’attendre. Le dimanche, il me dit comme on n’a pas récupéré ta carte, à 06h tu viens ici je vais te donner une autre avec laquelle tu pourras composer, en plus je te remets mon numéro, quand on te demande tu leur dit de m’appeler. J’ai dit ok et je suis allé dans mon centre à SOS pour regarder. J’ai trouvé qu’il y a mon nom et ma photo et le PV qu’on m’a donné est le 30963 » explique-t-il.
Poursuivant, ce candidat soucieux de son avenir, signale le manque de volonté des responsable de son établissement « à 06h je suis allé, il m’a remis une carte sans photo, je suis encore retourné chez moi pour aller voir si je peux avoir une photo… donc je suis allé à mon centre, j’ai trouvé un autre Moussa Camara qui a le même PV que moi, le même nom, la même filiation. C’est seulement les noms de nos mères qui différents, j’ai expliqué le cas au délégué, il m’a dit de lui remettre le numéro du principal de notre école, il l’a appelé, ce dernier n’a pas décroché »
Alors que le directeur communal de l’éducation a affirmé que le voile n’est pas interdit, mais les candidates qui le portent doivent être identifiées, fouillées. Pourtant, c’est devant lui qu’une jeune collégienne a été contrainte d’ôter son foulard islamique avant de rentrer au centre.
SOW Telico