Les Examens blancs ont débuté ce lundi 16 mai 2022, dans la commune de Matam. Dans la DSEE de Coleah les Candidat sont repartis dans 4 centres et chaque Candidat a un PV. Le DCE de Matam profite des ses Examens blancs pour expérimenté la nouvelle feuille d’Examen initier par le ministre Guillaume HAWING, afin de mieux outiller les Candidats et avoir des résultats crédibles pour les prochains Examens.
Cette année avec les nouvelles autorités, et surtout l’arrivé du monsieur Guillaume HAWING à la tête du département de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation plusieurs reforment entrent dans l’organisation des Examens Nationaux.
A Matam, cette nouvelle politique est bien comprise et appréciée par le
Directeur Communale de l’Education. C’est pourquoi, Ibrahima 2 BARRY apporte de nouvelles touches. Et cela a bien été constaté ce matin au lancement des Examens blancs.
« La nouveauté ce que nous avons préféré regrouper les enfants à l’image de l’examen, du brevet et du baccalauréat. Nous leur regroupons en centre d’examen. Nous sommes au centre de Lanseboungni où les enfants des différentes écoles publiques et privées sont réunis. Ils vont composer sous formes de PV. Nous allons voir comment expérimenter la nouvelle feuille d’examen dans ces centres là pour les permettre d’être mieux outiller pendant le vrai examen », indique Ibrahima 2 BARRY, tout en insistant que l’actuel ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation a initié un processus au niveau des Examens.
« Il a introduit une nouvelle feuille d’examen que nous allons expérimenter dans notre DCE. Parce qu’il faut le reconnaitre, il veut que ces examens-là soient crédibles et que ces examens reflètent le niveau réel des élèves. C’est pourquoi nous profitons de l’occasion pour dire que réellement ce ministre a imprimé une certaine rigueur nous permettant d’avoir des examens crédibles à tous les niveaux ».
Pour le Directeur Communal de l’Éducation de Matam, la surveillance de
ces Examens n’a pas été reléguée au second plan. « La surveillance ici nous avons choisi des cadres, des surveillants qui sont venus pour superviser. Nous avons interverti les surveillants. Les enseignants d’une école surveillent les élèves d’une autre école », a-t-il souligné.
Fatoumata Gyslène KABADOUNO est Élève en TSS au Lycée Coléah. Elle se dit prête à affronter les épreuves. « Nous sommes motivés à donner le meilleur de nous-même. Nous considérons cet examen comme le bac réel. Nous sommes engagés à donner le meilleur de nous-même pour que le prochain examen soit facile », déclare-t-elle entendre. Parlant des nouvelles réformes, Fatoumata laisse entendre : « Nous sommes prêts à tout endurer quelques soient les changements ». Plus loin, la candidate appelle tous ses amis « à suivre les règles de l’examen et de donner le meilleur de nous. Nous demandons aux autorités eux-mêmes à nous aider à respecter les règles. Parce que nous ne voulons pas de fraude ».
Pour la crédibilité de cet Examen, Ousmane OULARE, chef service des Examens à la DCE de Matam confie que des rencontres de sensibilisations ont été faites à l’endroit de tous les acteurs.
« Par rapport à la crédibilité de ces examens, nous avons procéder à une sensibilisation générale des enseignants. Nous avons convoqué tous les encadreurs, on a travaillé ensemble pour la conscientisation de tous. Parce que la crédibilité part de là. A l’endroit de tous les acteurs, j’invite chacun à se considérer déjà comme étant dans les examens à respecter les principes de règlement général parce que nous ne serons pas tolérables ».