La caducité, la quasi existence, la défectuosité des Infrastructures scolaires sont légion à l’intérieur de la Guinée. Fria, considéré autre fois comme petit Moscou pour ne pas dire petit Paris n’échappe pas à cette règle. L’équipe de guineeelites s’est rendue ce samedi 1er janvier 2022 au Lycée Amical CABRAL de Fria pour s’enquérir de l’état de ce temple de savoir.
Le constat n’est pas reluisant. D’abord, le visiteur est frappé par une cour propre. Ce facteur ne camoufle pour autant pas d’autres situations insupportables. Au récent bâtiment situé auprès de la direction, les rentrées sont barricadées par des cadenas. Mais, dehors, on aperçoit une toiture tombante, un plafond troué et à ciel ouvert qui constitue une épée de Damoclès pour les apprenants. Le deuxième bâtiment, plus ancien que le premier est accessible aux visiteurs. Là, le constat est plus ou moins appréciable.
Mais venons en au fait ahurissant. L’état des toilettes. Parmi les quatre toilettes, seulement une est opérationnelle. Les deux premières situées à la rentrée sont ouvertes. Dégageant une odeur chiffocante, les pots sont couverts de sachets plastiques et des boîtes de conserves. Par terre, les déchets de toute sorte. La troisième est cadenassée. Mais, nous avons pu avoir son image. Aucune trace de l’être humain. Les toiles d’araignée surplombent le coin. Des cartons usés, des boîtes pleines d’eaux stagnantes, des caoutchoucs et des matières fécales bouchent le pot.
La quatrième sans porte est la seule opérationnelle. Mais aucune trace d’eau. Il n’y a donc l’ombre d’aucune pompe à l’intérieur de ces toilettes. Les tuyaux et accessoires brillent de corrosion. Les nouvelles autorités doivent sortir de leur hétargie et faire face au manque d’infrastructures scolaires à l’intérieur du pays. En attendant la construction de nouveaux bâtiments, l’entretien de ceux existants est meilleur !
Babanou Timbo CAMARA,