Comme le disait Nelson Mandela : « Priver les gens de leurs droits fondamentaux revient à contester leur humanité même. » et conformément à la déclaration universelle des droits de l’homme dans son article 26. Dit : « les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants ».
Cependant, force est d’observer que malgré les efforts, et celui des parents et autorités compétentes, que certains commis de l’Etat se manifestent à travers leurs positionnements de faire régresser ces différents efforts, en se basant sur une politique d’exclusion, sélectionnant d’autres guinéens, moins méritants au détriment des ceux qui méritent. L’office national des bourses Extérieures n’accorde plus de bourse aux lauréats issus des écoles franco-arabes. Ce qui est une violation de droit de l’homme en Guinée voir arabophobie.
Cependant, plusieurs intellectuels des différents parcours universitaires en langue arabe font la fierté de la Guinée à travers le monde. Tandis que, aujourd’hui, nous avons des cadres arabophones guinéens qui occupent des postes de responsabilité à l’OCI, aux Nations unies, à la Banque Islamique du Développement et à l’Union Africaine, pour ne citer que ces institutions.
Toutefois, il est opportun de permettre aux intellectuels arabophones de participer activement au sein du gouvernement pour le développement de notre patrie. Ainsi, rétablir les lauréats dans leur droit en réhabilitant les bourses d’étude interrompues depuis 2012, leur nomination dans les départements ministériels, les institutions, les représentations diplomatiques et une redynamisation de la formation bilingue en Guinée. Ceci pourrait être un atout pour la nouvelle autorité de transition pour préserver la quiétude sociale et promouvoir l’excellence.
À cet effet, nous interpellons respectivement les nouvelles Autorités à prendre les dispositions idoines avec l’Office National des Bourses Extérieures afin de corriger l’injustice, la violation de droit de l’homme dont les lauréats de franco-arabe sont victimes depuis 2012. Il faut rappeler aux nouvelles autorités que, les intellectuels guinéens de parcours universitaire de divers domaines en langue arabe sont marginalisés et stigmatisés aujourd’hui par certains cadres de l’Etat.
Somme toute, nous remercions les nouvelles autorités et plus particulièrement le ministre de l’Éduction Nationale son Excellence Monsieur Guillaume Hawing pour son rôle et son implication personnelle en faveur de rétablissement de ces élèves dans leur droit qu’il en soit remercié infiniment.
Nous reformulons nos vœux les plus précieux pour que Dieu accompagne les nouvelles autorités dans l’accomplissement de cette mission noble pendant cette période cruciale pour notre pays.
MANSARE Ibrahim
- Porte-parole de l’Union des Écoles franco-arabes de Guinée.
- Consultant en Finance islamique