Après trois mois de vacances dans les Écoles Publiques et Privées du pays, les Élèves peinent à reprendre le chemin de l’École en ce mois d’octobre, qui pourtant est souvent programmé pour la rentrée des classes en Guinée.
Une situation qui inquiète aujourd’hui, des responsables d’Écoles qui attirent l’attention des nouvelles autorités.
C’est le cas de Sarah Bhoye DIALLO, Directeur de l’École Elhadji Ibrahima BAH, située à Sangoyah dans la commune de Matoto, qui sollicite une forte implication des autorités pour que la rentrée des classes soit effective dans un bref délai.
« L’ouverture est en train de retarder sinon dans l’année normale en Guinée, la rentrée des classes c’est au mois d’octobre (…). Je demande aux nouvelles autorités de nous aider afin que l’ouverture ait lieu et à une date très proche maintenant. Nous comme conscients que nous avons traversé ébola ici et voilà que cette situation nous tombe dessus. On tendait à normaliser l’année scolaire, parce qu’on a vu ici des ouvertures au mois de décembre l’année passée on a connu tout ça, donc cette année il faut que les autorités accélèrent les choses pour qu’au moins nous puissions reprendre au mois de novembre », a-t-il laissé entendre.
De son côté, le proviseur du Lycée- Collège BAH Ibrahima KABA dans la commune de Ratoma, a tout d’abord fait savoir que la perturbation du calendrier Scolaire en Guinée, n’est pas à sa première. Lancinet KOULIBALY, exhorte les gouvernants à accompagner les autorités éducatives pour le bon fonctionnement de notre système Éducatif.
« Je voudrais attirer votre attention sur le fait que le retard ne date seulement cette année. Il y a deux ou trois que l’on n’ouvre pas à la date indiquée depuis l’arrivée du covid-19. C’est qu’il y a un petit retard cette année, mais c’est dû aussi à plusieurs facteurs. Qu’à cela ne tienne, je crois que les autorités scolaires et politiques sont en train de mettre les bouchées doubles pour une rentrée scolaire réussie et dans le plus bref délai. Ce que je pourrais dire aux autorités, c’est d’accompagner le département de l’éducation comme les anciens l’ont fait en mettant les moyens nécessaires pour un bon fonctionnement de l’école guinéenne d’autant plus que l’éducation est transversale », a-t-il demandé au micro de nos confrères mosaiqueguinee.com.
Mama Adama Sylla
