A peine lancées, les premières épreuves du Baccalauréat session 2021, se sont retrouvées en images sur les réseaux sociaux. Ce qui a créé l’étonnement chez plusieurs guinéens, vu les différents dispositifs mis en place, par la MENA, pour empêcher les candidats d’introduire des téléphones dans les salles.
Dans nos recherches pour trouver l’origine de ces photos, notre rédaction, a approché une source, qui s’est confiée à nous, en gardant l’anonymat.
Sur la question de savoir comment est-ce que les candidats, on pu avoir accès à leur téléphone dans la salle d’examen, après l’utilisation des détecteurs de métaux, notre source se pose d’abord la question de savoir, « Est-ce que les surveillants ont droit au téléphone dans les salles d’examens ? ».
« De mon point de vue, soit les élèves ont corrompu les surveillants et puis ils sont rentrés avec les téléphones en classe, ou les surveillants qui ont l’autorisation d’avoir leurs téléphones avec eux dans les classes se sont permis de prendre des photos pour saboter », a-t-elle placé.
À en croire cette même source, « ces images seraient venues d’un groupe de discussion secrète dans lequel il y a beaucoup d’enseignants, dont certains sont des surveillants ». Pour y remédier elle préconise dans l’immédiat, l’interdiction du téléphone dans les centres, « que ça soit avec les surveillants ou les candidats. La seule personne habilitée a utilisé son téléphone dans les centres doit être le délégué ».
Elle recommande aussi que la fouille systématique qui se passe souvent, devant la salle, se fasse à la rentrée même de l’établissement. Selon elle, « le délégué seul ne peut pas surveiller tout le monde, il faut un comité qui surveille les surveillants. Dans un centre, il faut qu’on mette au moins cinq à dix personnes pour surveiller les surveillants. Ce qu’on met dans les détecteurs de métaux, il faut qu’on investisse ça en capital humain ».
Du côté du ministère de l’Éducation, l’on parle d’une situation « difficile à maîtriser » et écarte la piste d’une éventuelle fuite des sujets. Toutefois, le département assure que des enquêtes seront menées, pour débusquer les auteurs.