Home College Labé : Une maîtresse de la 5ème Année, tabasse son Élève

Labé : Une maîtresse de la 5ème Année, tabasse son Élève

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Les faits se sont produits dans l’après-midi du jeudi 20 mai 2021, dans le secteur Tanouya, quartier Safatou 1, commune urbaine de Labé.

Selon les proches de la victime, tout est parti d’une bagarre entre la victime et l’enfant de la maîtresse. Très en colère, cette dernière en service dans une École privée de la place a attaqué la petite fille sur le chemin de retour de l’École pour la tabasser copieusement. La pauvre fille, qui s’est évanouie, a été transportée d’urgence à l’hôpital régional de Labé pour des soins intensifs.

« Exactement hier, vers 13h, après les cours, la fille avait eu une altercation avec l’enfant de sa maîtresse dans leur établissement scolaire. Sur le chemin de retour de l’école, arrivée à Tanouya, où est logée sa maîtresse, cette dernière, du nom de Ramata, a attaqué la fille et l’a copieusement tabassée. Elle s’est même agenouillée sur la case thoracique de la fille qui finira par s’évanouir. Heureusement, le mari de la maîtresse qui revenait de la ville est venu la surprendre dans sa barbarie. Pris de peur, son époux a emmené la fille dans une clinique. Après quelques traitements, la fille était toujours dans un état critique. Elle a été finalement transportée à l’hôpital régional de Labé vers 19h. La fille âgée de 11 ans fait la 5ème  année. Elle se nomme Aïssatou Diallo », explique chez nos confrères de mediasguinee, Mamadou Cellou DIALLO, oncle de la victime. 

 Poursuivant, notre interlocuteur précise que déjà une plainte a été formulée contre la maîtresse, pour coups et blessures graves. 

« Nous avons porté plainte contre la maîtresse. Et si toutefois elle meurt, la nature de la plainte va changer, puisque présentement la fille ne parle pas », renchérit M. DIALLO. 

Joint au téléphone pour équilibrer l’information, la maîtresse incriminée dans cette affaire n’a pas voulu livrer sa version des faits. 

« Je n’ai pas de commentaire. Je demande à la famille de me pardonner», plaide Ramata.


Affaire à suivre !