Le SNAESURS, syndicat à l’origine de la grève qui paralyse l’Enseignement Supérieur, a formellement démenti les accusations d’agression portées à son encontre par l’enseignant SAOROMOU Peguitah Paul Pépé, chargé des cours de comptabilité à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry.
Au cours d’un entretien téléphonique accordé à notre rédaction, le chargé de communication de la structure syndicale avec insistance a indiqué que SAOROMOU Peguitah Paul Pépé n’a jamais été agressé par un membre du SNAESURS.
«… Saoromou n’a jamais été agressé par un membre du SNAESURS. Nous avons une maturité qui ne nous permet pas d’être agressif vis-à-vis d’un enseignant qui dit qu’il ne se reconnaît pas de notre structure syndicale. Nous ne pouvons pas l’agresser nullement. C’est son droit d’appartenir à une structure syndicale. Mais ce que nous demandons, c’est la promotion de la qualité… Celui qui opte pour la médiocrité ne pourra pas s’inscrire dans notre dynamique »,a soutenu Lansana YANSANE.
Toutefois, il a reconnu que certains membres du SNAESURS étaient bien allés rencontrer l’enseignant en classe pour lui dire d’observer la grève. Mais aucun propos offensant n’a été tenu à son encontre.
«Certains étaient allés lui dire d’observer la grève parce que ce que nous défendons, c’est la cause de l’enseignement supérieur. Mais il n’a pas voulu comprendre, c’est ainsi que les étudiants l’ont abandonné pour partir parce qu’ils ont vues lui quelqu’un qui ne veut pas s’améliorer et c’est ce qui lui a frustré», a-t-il juré.