Les Élèves des classes intermédiaires ne bénéficieront pas de vacances cette année. C’est la nouvelle disposition prise par le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation pour sauver l’année scolaire 2019-2020.
Selon Pr Alpha Amadou Bano BARRY, juste après les examens nationaux, les Élèves des classes intermédiaires vont reprendre le chemin de l’École pour combler tous les horaires perdus.
« Au moment où on arrêtait les cours, ont était autour de 70 et 75% du volume horaire global parce que les cours devraient se terminer au mois de mai. Et donc, ce que nous avons comme déficit, nous sommes certains de pouvoir le compléter en ce qui concerne les classes d’examens. Pour les classes intermédiaires, dès la fin des examens les élèves des classes intermédiaires reviendront en classe et nous allons nous assurer d’avoir le volume horaire suffisant pour pouvoir organiser les compositions de passages en classe supérieure. Mais en même temps, nous allons prendre une partie de l’année scolaire prochaine en décalant la fermeture des classes. Au lieu d’arrêter les cours au mois de mai, nous allons l’envoyer au mois de juin pour récupérer ce qui a été perdu cette année », a annoncé le ministre de l’Education nationale.
L’annonce de la réouverture des classes intervient dans un contexte économique difficile pour les parents d’Élèves à qui le ministre demande des sacrifices.
Ainsi le ministre en charge de l’Education nationale demande l’indulgence des parents d’Elèves en sollicitant leurs compréhension afin d’éviter de faire perdre des jeunes de Guinée une année de leur vie.
« Une fois encore de plus, je pense que tous les guinéens, tous les parents d’élèves doivent prendre compte que nous sommes dans une année particulière. Dans l’histoire de l’humanité il n’y a jamais eu une pandémie comme celle que nous connaissons actuellement. Jamais dans l’histoire du monde nous avons connu une situation pareille. A situation exceptionnelle mesure exceptionnelle. Nous demandons l’indulgence des parents d’élèves. Nous sollicitons leurs compréhension parce qu’il y a des choses qu’on peut, il y a des choses qu’on ne peut pas. On essaye de sauver une année scolaire, sauver une année scolaire parce que sinon nous faire perdre tous les jeunes de Guinée une année de leur vie. Et ça serait dramatique… »
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