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MENA/Situation des Ecoles privées: le nouveau ministre promet d’en faire l’état des lieux

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Ministre de l'Education National et de l’Alphabétisation, Pr. Alpha Amadou Bano BARRY

Alors que la réouverture des classes pour les salles d’examen au niveau du pré-universitaire a débuté ce lundi 29 juin 2020, les Enseignants des Ecoles privées maintiennent leur mot d’ordre de boycott des cours.

A l’image de son prédécesseur, le ministre de l’Enseignement pré-Universitaire et de l’Alphabétisation a rappelé que l’Etat ne prendra pas en charge le privé. Les Enseignants des Ecoles privées sont bien décidés à boycotter les cours tant qu’ils ne seront pas en possession de leurs arriérés de salaire.

S’ils accusent le ministère de tutelle de faire la sourde oreille, Pr Bano BARRY a estimé, en début de semaine, que le gouvernement a fait de son mieux pour résoudre leur situation, qui d’ailleurs, ne relèverait pas de son département.

« On a rencontré les fondateurs et échangé avec eux. Ce qu’on a décidé avec les fondateurs, ce que chaque fondateur doit s’arranger en tenant compte des réalités de son école, de sa capacité financière, de trouver une formule lui permettant de régler son problème… Nous, nous avons reçu des dons des partenaires, du riz, des oignons, des produits pharmaceutiques, des kits, nous avons décidé de les prendre tous, pour les mettre à la disposition des fondateurs, en leur demandant de les utiliser pour accompagner leurs enseignants. C’est la seule chose que nous sommes capables de faire », explique le ministre Pr. Alpha Amadou Bano BARRY.

Pour lui, l’Etat a fait ce qui est dans ses possibilités : « On a fait ce qu’on a pu, mais nous ne pouvons pas dans les conditions actuelles aller au-delà » dit-il.

Pour le cas spécifique de la réouverture des classes, le ministre a tenu à préciser que seules les écoles respectant le dispositif sanitaire et pédagogique établi à cet effet ont le droit d’ouvrir.

« Pour les écoles privées, nous faisons un accompagnement. Par exemple, pour les thermo-flashs, qui ne sont pas disponibles, qu’on ne peut pas trouver sur le marché, nous avons pris la responsabilité sur nous, de partager notre dotation, de demander à l’ANSS de nous accompagner dans ce domaine, pour pouvoir aider les fondateurs des écoles privées pour le matériel qu’ils ne sont pas en capacité de mettre à disposition. Mais, nous ne pouvons pas nous substituer aux écoles privées de Guinée, en leur fournissant l’intégralité du matériel à la sécurité sanitaire », a-t-il précisé de passage chez nos confrères d’Espace Fm.

Pour pallier ces problèmes, il promet de s’atteler à faire l’état des lieux des écoles privées en Guinée.

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