A trois jours du déclenchement du mot d’ordre de grève des Enseignants des Ecoles privées, l’Inspecteur général du Travail Dr. Alia CAMARA a engagé des négociations ce mercredi 24 juin entre le Syndicat des Enseignants des Ecoles privées et les Fondateurs d’Ecoles privées, a-t-on appris.
A l’issue de cette premier round de ces pourparlers, le Secrétaire général du Syndicat National des Ecoles Privées de Guinée (SNEPGUI) Mamoudouba KOUYATE a confié chez nos confrères de Guinéenews leur détermination à sortir l’Enseignement privé de la colonisation.
« Les patrons d’écoles privées ont abandonné leurs enseignants pendant trois mois et sans le moindre appel téléphonique. Maintenant, ils ne peuvent rien nous promettre pour amener à reprendre l’école », s’est indigné M. KOUYATE qui prévient qu’il n’y aura pas de réouverture des classes dans le secteur privé tant que les mois impayés ne sont pas payés.
Poursuivant le leader syndical exige la signature d’un contrat commun dans toutes les écoles privées du pays et qui prendre les enseignants durant les 12 mois au lieu de 9 mois comme c’est le cas actuellement.
« Nous réclamons l’enregistrement et l’immatriculation de tous les enseignants du secteur privé à la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS). Parce que nous aussi, nous avons droit à la retraite. Nous demandons que nos salaires soient virés dans les banques assortis d’un bulletin de paye. Nous demandons l’installation des démembrements du bureau syndical dans toutes les écoles privées… », a-t-il reclamé.