Dans une déclaration rendue publique, vendredi, le SNE (syndicat national de l’éducation), membre de l’intersyndicale de l’éducation, a annoncé que les Enseignants qui ont été omis lors de la première opération de payement des primes d’incitation, seront pris en compte pendant la deuxième opération, prévue à la fin de ce mois de mars.
Le SNE a, par ailleurs, souligné qu’une commission mixte (intersyndicale-gouvernement), travaille d’arrache-pied, en vue d’une prise en charge des directeurs d’école et autres chefs d’établissement.
Ci-dessous, copie de la déclaration du SNE
Le syndicat national de l’éducation informe tous les chargés d’école ( en situation de classe) de l’intérieur du pays omis lors du paiement de la prime d’incitation du mois de janvier de la correction de ces anomalies. Ils seront tous payés pendant cette seconde opération.
Aux Enseignants de Conakry omis encore pendant cette deuxième opération de paie, leurs cas seront traités par une commission de règlement des conflits en vue de les rétablir dans leurs droits.
Aux encadreurs d’école non en situation de classe, des doléances sont en train d’être faites en vue de leur prise en charge puisqu’ils sont les premiers à venir à l’école et les derniers à y quitter. Nous les appelons à la patience et à comprendre qu’ils sont du patronat donc ne peuvent pas agir avec le même modus operandi que la classe ouvrière au risque de renverser la pyramide administrative. Il serait aussi souhaitable que leur prime de fonction soit revalorisée, un budget soit mis à leur disposition et en retour qu’ils décident de prendre au moins 8 heures de cours par semaine à l’image des Universités où du Recteur au Directeur de programme, tout le monde est en situation de classe alors qu’au Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, 35 % du personnel Enseignant se trouvent dans les DPE, DCE, IRE et Ministère.
À rappeler aussi au chefs d’établissement qu’ils doivent d’abord se réjouir de l’amélioration des conditions de vie et de travail de leurs subordonnés et non pas de manifester leur mécontentement aux yeux de ces derniers qui risquent d’interpréter leur attitude comme un signe de jalousie, étant donné que certains chefs d’établissement jouissent aussi de certains privilèges liés à leur fonction sans que cela n’affecte la motivation des chargés de cours.
Enfin, la très forte sollicitation des Enseignants portant sur le reversement de la prime d’incitation sur le bulletin de paie est salutaire mais exige des préalables :
1- la résolution des Enseignants omis parce que recensés comme cas d’abandon ou douteux.
2- Des retraités de décembre 2019 recensés au mois d’avril de la même année ont leur nom sur la liste de paie.
3÷ la gestion efficiente de la mobilité du personnel Enseignant par les assistants gestionnaires des ressources humaines.
4- les universités de Foulayah (Kindia), Hafia (Labé) et l’ISIC de kountia qui sont dans les districts ont été classés dans les sous-préfectures.
5- les 451 Enseignants engagés à la fonction publique au compte de l’enseignement Supérieur n’ont pas encore bénéficié de cette prime d’incitation puisque les recteurs n’ont pas encore remonté à la commission la liste de ceux d’entre eux qui sont en situation de classe , à l’exception de l’université de kankan.
Vive le SNE!
Vive l’unité syndicale!
Unis et solidaires, nous serons forts.