Hadja Adama SANGARE, jeune fille âgée de 20 ans, a échoué au baccalauréat unique de la session 2024. Juste après la proclamation, la candidate présentée par le Groupe Scolaire privé moderne El hadj Kassim SACKO, a été saisie d’un malaise qui aurait fini par l’emporter. C’est la tristesse dans sa famille ce jeudi, 25 juillet 2024, au quartier Kwitèyapoulou, dans la commune urbaine.
C’est une situation difficile que traverse la famille de Hadja Adama SANGARE. La jeune fille est décédée après un malaise. « C’était le mardi passé, quand elle revenait du marché. Elle a dit qu’elle avait le vertige. C’est ainsi que ma sœur l’a envoyée à l’hôpital pour les soins médicaux. Elle avait les larmes dans les yeux. Les médecins lui ont demandé pourquoi elle pleurait. Elle a répondu qu’elle ne pleurait pas. Le même jour, les résultats sont sortis. En ce moment, elle pleurait. Je lui ai dit de ne pas pleurer car cela n’est pas bon pour sa santé. Quelques heures après, les médecins nous ont dit que nous pouvons rentrer à la maison. Ainsi, quand nous sommes venus à la maison, l’une de ses camarades l’a appelée au téléphone pour lui communiquer son résultat. Et, quand elle a su qu’elle n’avait pas eu son examen, elle nous a dit que son cœur lui faisait mal. Hier mercredi matin, nous l’avons envoyée à l’hôpital parce qu’elle vomissait. Les médecins nous ont dit que sa tension était très élevée. Après avoir fait son examen médical, on a acheté tous les médicaments que les médecins nous ont prescrits. Lorsque les perfusions que les médecins lui avaient faites sont finies, ils sont venus pour contrôler sa tension, mais c’était toujours les mêmes choses. C’est ainsi que les médecins nous ont demandés quel souci elle avait, parce qu’ils ont compris qu’elle avait un grand souci. On a répondu que c’est peut-être son échec au bac. Nous sommes restés, et moi-même je lui ai demandée de nouveau. Mais, elle m’a juste répondue que c’est son ventre qui lui faisait mal. Ainsi, les médecins nous ont transmis dans un autre service. Une fois à l’intérieur, sa respiration n’était pas normale. Nous sommes remontés au niveau des soins, c’est de là que ma fille a perdu connaissance et elle a rendu l’âme. Les médecins nous ont dit qu’elle a un souci. Et, à ce que je sache, elle n’avait pas d’autres soucis, sauf celui du baccalauréat, car les médecins nous ont dit que la tension d’un enfant ne peut monter de la sorte », a expliqué dame Nantènin Mara, tante de la défunte.
Amie et camarade de promotion de la défunte, Mariame KANTE, en classe de Terminale Sciences Maths, pleure la perte d’une amie soucieuse, calme et exemplaire. « C’est un grand regret pour moi d’apprendre le décès subite et inattendue de Hadja. C’est une perte énorme. Elle était une bonne amie avec qui j’étais très d’accord. C’est l’une des rares amies que j’ai connues, très calme et humble. Nous avons passé l’année ensemble. On a vu en elle, une fille très courageuse et soucieuse. La preuve en est que, quand on partait même à l’école, après 14h, elle pouvait rester pour les révisions. On ne s’attendait pas à cette mort. Elle n’a pas été malade devant nous. Peut-être, c’est en rapport au grand taux d’échec enregistré cette année, puisque quand on a demandé à sa maman, on nous a dit qu’elle s’était juste plainte de ses yeux avant les résultats. Après, on l’avait envoyée à l’hôpital pour les soins. Par la suite, on nous a dit que quand on lui avait annoncé la nouvelle de son échec, la maladie a empiré et que sa tension était montée. Je présente toutes mes condoléances à la famille. Nous leur demandons d’être courageux, parce que perdre une fille ou son enfant à cet âge-là est très difficile. C’est une jeune fille qui est partie avec tout son bagage intellectuel et tout le rêve qu’elle comptait réaliser. Tout ce qu’on peut pour elle, c’est de prier pour le repos de son âme », a déclaré Mariame KANTE, amie de la défunte.
Guineematin
