Dans le but de défendre les intérêts des arabophones lors des négociations et réclamations en faveur de l’enseignement franco-arabe en Guinée, les dirigeants de cette entité s’apprêtent à mettre en place pour la première fois une structure syndicale.
À moins d’un changement de dernière minute, un congrès constitutif du Syndicat National de l’Enseignement Franco-Arabe (SNEFAG) est prévu le 25 juillet prochain à Kindia, plus précisément à Khaliakory Centre.
En prévision de cet événement, notre rédaction a rencontré ce dimanche l’un des responsables de cette organisation pour discuter de cet événement et de ses objectifs.
Interrogé, le Dr Fodé Moustapha CONTE, Enseignant-Chercheur à l’Université Général Lansana CONTE de Sonfonia, a expliqué le but de cette nouvelle structure :
« Le 25 juillet prochain, nous prévoyons d’organiser pour la première fois un congrès national afin de mettre en place une structure syndicale pour l’enseignement franco-arabe en Guinée. Après une étude approfondie, nous avons conclu qu’il était nécessaire d’avoir une structure syndicale pour défendre les intérêts communs face aux situations auxquelles font face les autres syndicats. Le mois prochain, nous nous rendrons à Kindia pour établir cette structure lors du congrès constitutif ».
Il a également précisé que toutes les démarches nécessaires ont été entreprises auprès des autorités compétentes au niveau départemental, de la primature, du CNT et des autres structures syndicales pour participer à cet événement.
Sur l’origine de l’idée de créer une telle structure, Dr CONTE a répondu : « Comme vous le savez, chaque entité a besoin d’un groupe pour défendre ses intérêts. L’idée est venue de là, dans le but de défendre les intérêts des arabophones du pays ».
Concernant la mission principale, notre interlocuteur a souligné : « Nous avons de nombreux objectifs et réclamations à traiter. Nous avons besoin d’une structure légalement établie pour mener ce combat et atteindre nos objectifs. Cette nouvelle structure sera là pour défendre les intérêts de l’enseignement franco-arabe en Guinée avec une stratégie et une politique bien définies ».
En conclusion, il a invité tout le monde à participer à cette rencontre : « Nous appelons tous à se rendre là-bas ce jour-là pour participer à la création de cette structure ».
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