L’Agence Nationale d’Assurance Qualité (ANAQ) a lancé ce jeudi 18 juillet 2024 à Conakry un atelier de validation du rapport sur les 7 Écoles doctorales du pays. L’activité réunit les Institutions offrant ces formations et les cadres techniques du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation.
Les recommandations formulées par ce rapport constitueront, espère l’ANAQ, un bréviaire pour les autorités afin d’améliorer la gouvernance des établissements et les offres de formation.
« Nous avons eu un atelier de validation du rapport de l’évaluation diagnostique des écoles doctorales dans notre pays. L’ANAQ a mené une étude auprès des institutions offrant des doctorats, et suite à cette étude, un rapport a été élaboré. Nous avons voulu partager et valider le contenu de ce rapport avec les parties prenantes. Nous avons donc invité les écoles doctorales elles-mêmes, les institutions qui les forment ainsi que certains cadres techniques du ministère de l’enseignement supérieur pour réfléchir ensemble sur le contenu de ce rapport. Nous sommes satisfaits des conclusions de ce rapport. Nous sommes d’autant plus satisfaits que cela augure de bonnes perspectives. Les recommandations formulées dans ce rapport constituent un bréviaire pour nos autorités afin d’améliorer la gouvernance de nos établissements et les offres de formation », a expliqué Pr Kabine OULARE, Secrétaire Exécutif de l’ANAQ.
Parmi les cadres du Ministère de tutelle venus s’assurer de la bonne marche de cet atelier figure Dre Fatoumata SYLLA, Directrice Générale de la Recherche Scientifique au MESRSI. Selon elle, ce rapport fait une étude situationnelle des écoles doctorales du pays.
« C’est un atelier sur l’état des lieux des écoles doctorales. C’est un rapport commandité par l’autorité nationale d’assurance qualité. C’est donc un document qui présente vraiment la situation actuelle de nos écoles doctorales. Nous en avons 7. L’étude présente toutes les difficultés et toutes les autres réalités liées à ces écoles doctorales, que ce soit au niveau de la gouvernance, des équipements, des étudiants et aussi du fonctionnement institutionnel. On trouve que c’est un document qui vient à point nommé et qu’il fait une étude situationnelle du fonctionnement de nos écoles doctorales », a-t-elle dit.
La qualité du travail effectué par l’ANAQ est reconnue par toutes les directions du département en charge de l’Enseignement Supérieur. Mme KEITA Aminata Deen TOURE, Directrice Générale de l’Innovation au MESRSI, estime que l’ANAQ a fait un travail d’une grande qualité.
« Il faut souligner que l’ANAQ a mené un travail de grande qualité, un travail qui ouvre surtout la voie au dialogue et permettra, sans doute, de tenir compte des préoccupations de ces écoles doctorales. Nous sommes dans une dynamique de qualification de nos enseignants et de valorisation de nos ressources. Cela va, sans nul doute, avec la mise en place d’écoles doctorales pour que les enseignants-chercheurs puissent se former sur place et rehausser le niveau et la masse critique d’enseignants de rang magistral dans nos universités. C’est une activité à saluer. Le rapport est d’une grande qualité et les éléments qui en découleront seront des indicateurs clés de décision et de politique générale », a-t-elle lancé.
Dr Hamidou BAH, Directeur de l’École doctorale de l’ISAV de Faranah, a, pour sa part, trouvé que « l’ANAQ a abattu un grand travail ». Il soutient également que « toutes les informations remontées sont vraies et que l’ANAQ a produit un rapport qui ne souffre d’aucune ambiguïté ». « Ce rapport relate exactement ce qui se passe dans les écoles doctorales. Notre attente est que le ministère prenne en compte toutes les recommandations de ce rapport. Si cela est fait, nous pensons que ce sera bénéfique », a-t-il ajouté.
À la fin de cet atelier, l’ANAQ remettra le rapport final au département de l’Enseignement Supérieur pour avis, avant que celui-ci n’entre en vigueur.
SOW Telico
