Le déroulement des cours dans les écoles risque encore cette année de
connaître des perturbations. Et pour cause, le Syndicat libre des
enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) menace d’aller en grève.
Contacté au téléphone par notre rédaction .com, un proche d’Aboubacar
Soumah, leader du SLECG met en garde : » si rien n’est fait jusqu’au 5
janvier nous allons déposer un préavis de grève et si nos revendications ne
sont pas satisfaites nous irons en grève ». Les syndicalistes ont donc
lancé un ultimatum jusqu’à au 5 janvier, passer ce délai, ils menacent
d’aller en grève.
L’inter-centrale de l’éducation réclame deux principales revendications :
l’engagement d’environ 500 enseignants contractuels à la fonction publique
et le paiement de 8 millions de francs guinéens comme salaire de base dans
l’éducation. L’année dernière, la grève des enseignants avait paralysé les
écoles pendant deux mois.
Le bras de fer entre le syndicat et le gouvernement avait soulevé des
violences qui avaient fait plusieurs morts. Récemment, au cours d’une
conférence de presse, Mory Sangaré, le ministre de l’enseignement
pré-universitaire a minimisé les revendications du SLECG.
SOW Telico