Malick CISSE, Étudiant, était hier, mercredi 23 mars 2023, devant le tribunal correctionnel de Dixinn, délocalisé à la mairie de Ratoma. Il est venu répondre des accusations de vol d’argent et d’objet divers pour lesquelles il est poursuivi par Mohamed KOUROUMA. Le prévenu a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés, expliquant comment il a soustrait frauduleusement les biens du plaignant.
« J’ai l’habitude d’aller chez M. Mohamed Kourouma, parce que j’ai de bonnes relations avec sa femme. Récemment, lorsque sa femme a accouché, je suis allé là-bas aux environs de 19h. La porte était fermée mais j’avais un trousseau de clés (…). J’ai utilisé la clé pour ouvrir la porte et je suis allé dans la chambre de monsieur Kourouma. La porte de sa chambre était aussi fermée, mais j’ai réussi à l’ouvrir grâce à mon trousseau de clés. J’ai pris trois sacoches, cinq montres, un ordinateur, un montant de trois millions à peu près et des habits non cousus.
Je n’ai pas compté mais ça peut atteindre dix à treize complets que j’ai mis dans un sachet, après je suis sorti pour rentrer chez moi. Je suis revenu pour fermer la porte, c’est là qu’on m’a intercepté. Le gardien m’a demandé ce que je faisais là-bas, j’ai répondu que j’avais l’habitude de venir ici. Alors, il a appelé le propriétaire », a-t-il expliqué lors de son audition devant le tribunal correctionnel, tout en assurant que c’est sa première fois de voler.
De son côté, Fodé DOUMBOUYA, le représentant de la partie civile dans cette affaire, a expliqué au tribunal qu’il y a eu trois vols au domicile de Mohamed KOUROUMA. Et parmi les biens volés, il y a huit millions de francs guinéens, un appareil photo, six montres, quatre valises, deux Basins de trois mètres, deux ordinateurs, etc. A l’issue des débats, le procureur, Amara CAMARA, a requis deux ans d’emprisonnement dont une année assortie de sursis contre Malick CISSE.
Pour sa part, l’avocate de la défense plaide pour des circonstances atténuantes en faveur de son client. « C’est la première fois qu’il vole, donc il est novice, madame la présidente. Il est de bonne foi également, car il a reconnu les faits à la barre. Cela n’est pas donné à n’importe qui, mais lui, il l’a fait, madame la présidente », a-t-elle souligné dans sa plaidoirie. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour décision être rendue le 29 mars 2023.
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