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METFP: Vers l’intervention de l’Union européenne dans le secteur

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Une délégation de l’Union européenne a été reçue en audience par le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle ce lundi 21 février 2022. L’occasion a été mise à profit pour discuter de la possibilité d’une intervention future de l’Institution dans le secteur de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.

Aussi, Alpha Bacar BARRY a partagé avec ses hôtes le document de stratégies produit par son département, ainsi que les contenus de la feuille de route que le Premier ministre lui a donnée.

« Et sur cette base-là, certaines pistes se dessinent, dont un vrai programme de formation des formateurs, un vrai programme de développement du capital humain à l’intérieur de l’enseignement technique et la formation professionnelle, des points de synergie avec le secteur privé, notamment dans le secteur des mines, des services de l’agriculture et du BTP », a indiqué le ministre BARRY. Tout en annonçant la mise en place de programmes spécifiques d’alternance afin que les jeunes étudiants puissent avoir l’opportunité de pratiquer ce qu’ils apprennent en théorie dans les Écoles.

L’Union européenne est un des partenaires les plus importants de la Guinée en termes de financement. A ce titre, avec elle et d’autres bailleurs, le ministère de l’Enseignement technique et de Formation professionnelle entend, dans les prochaines semaines, mettre en place un programme de formation des formateurs sur le moyen et longs termes. Pour que la Guinée puisse être capable de former ses propres formateurs dans le secteur de l’enseignement technique et de formation professionnelle.

A cette démarche, Alpha Bacar BARRY attache tout le prix. En ce sens que la formation constitue l’épine dorsale de tout le système.

« S’il n’y a pas de formateurs, il n’y a pas de système de formation. Et nous souffrons depuis plus d’une dizaine d’années d’un déficit criard de formateurs dans nos écoles. Il s’est aggravé par le départ massif des formateurs qualifiés le 31 décembre 2021. Donc, l’urgence, c’est de pouvoir mettre en place un système pérenne, durable qui puisse permettre de reproduire des formateurs, de former des formateurs à tout instant, selon les besoins de notre économie. Parce que c’est un secteur extrêmement flexible et exponentiel : chaque trimestre, année ou décennie, il existe de nouveaux métiers et pour lesquels il faut une véritable ingénierie pédagogique afin de répondre aux attentes»,  a conclu Alpha Bacar BARRY.

guineenews