Home News Universite MESRS: Haro sur le Recteur de l’Université de Kindia démasqué et soupçonné...

MESRS: Haro sur le Recteur de l’Université de Kindia démasqué et soupçonné d’usurpation de titre (Par Aboubacar Deen Touré)

970
0
SHARE

A l’université de Foulaya, dans la préfecture de Kindia, le Recteur Kourouma Jacques ne serait plus en parfait amour avec les étudiants désireux se rendre en Europe pour continuer leurs cursus universitaire, car il constiturait un obstacle à leur évolution. Allez savoir pourquoi?

En 1993, monsieur Kourouma Jacques a soutenu et validé un diplôme d’Études Approfondies (DEA) à l’EHESS de Paris, avec pour thèse «Histoire des Kpèlès, 1765-1912».

Dépuis sa prise de fonction en tant que Recteur de l’Université de Foulayah, tous les diplômes qu’il signe seraient rejetés dans les ambassades et les consulats pour usurpation de titre, car il les signerait avec le titre de Docteur dont il n’est pas titulaire en réalité. Face à un tel escamotage intellectuel, que dit la loi ?
«La loi N° 2016/059/AN portant Code Pénal, en sa section 4, article 679, qualifie l’usurpation d’infraction et la punie d’un emprisonnement de 6 mois à 2 ans et d’une amande de 500.000 à 2.000.000 francs guinéens ou de l’une de ces deux peines seulement», martèle Maître D. Ousmane , spécialiste des questions juridiques relatives à l’usurpation de titre.

«Les produits de nos institutions universitaires sont le plus souvent le reflet du corps enseignant qui les a formés. Le minimum de background exigé pour enseigner dans une université est le doctorat. Or au pays du Professeur (!) Alpha CONDÉ, rien qu’avec une licence en poche on peut dispenser des cours dans les univerdités. Quel crime contre la formation académique? En Guinée, nous avons opté pour la promotion de la médiocrité et les conséquences crèvent les yeux de nos jours. Si on n’éradique pas ces pratiques de notre système éducatif, à l’avenir, on sera contraints d’importer la ressource humaine de meilleure qualité. Le dicton ne dit-il pas : « Tant vaut l’École, tant vaut la Nation ! »

Par Aboubacar Deen Souaré, diplômé