Comme annoncée, la rentrée scolaire 2021–2022 est officiellement lancée ce jeudi 21 octobre sur toute l’étendue du territoire national pour l’Enseignement pré Universitaire et de l’Alphabétisation.
Au lycée Titi 2, dans la commune de Matoto, notre reporter a constaté une faible affluence des Élèves en cette première journée de reprise des cours. Cependant, quelques responsables et Enseignants de cet Établissement étaient bien présents.
Le Proviseur du lycée interroge par notre reporter a indiqué ne pas pouvoir donner les réelles statistiques sur l’effectif des Élèves et Enseignants présents en ce jour inaugural.
« Je ne peux pas donner des statistiques concernant le nombre des élèves et des enseignants parce qu’à date, je n’ai pas reçu les notes circulaires en ce qui concerne les réformes engagées concernent les différentes options », a indiqué le Proviseur.
Sékou TOURE, Élève en classe de 12ème année justifie sa présence en cette journée de reprise : « A 9h 30 minutes, nous n’étions que 2 élèves dans la salle. J’ai décidé de commencer aujourd’hui parce que je suis habitué à venir dès le début pour suivre les cours », a-t-il indiqué avant d’évoquer l’absence des autres Élèves : « Mais vous savez les élèves ne viennent pas tôt. Ils attendent toujours que les cours démarrent pour venir débuter, cela s’explique du fait que les gens n’ont pas tous les mêmes moyens »
Le lycée Yimbaya et le Collège Yaguine et Fodé n’ont pas fait le plein ce jeudi, jour de la rentrée scolaire. Dans ces deux établissements publics, les enseignants et encadreurs ont pourtant massivement répondu à l’appel mais, malheureusement, les élèves se comptent au bout du doigt.
Selon Amara Balato KEITA, Proviseur du lycée Yimbaya aussi appelé lycée Léopold Sedar Senghor, les enseignants qui étaient programmés ce jour qui sont au nombre de 23, ont tous répondu présent. C’est plutôt les élèves qui n’ont pas massivement répondu présent, pour prendre part au cours.
“On a quelques classes qui évoluent, qui ne font même pas trois. Donc la venue des élèves est squelettique, ce premier jour n’est pas facile, parce qu’il y en a parmi les parents qui tirent le diable par la queue. Il y forcément donc des problèmes de tenue, de fournitures scolaires”, a-t-il fait savoir.
Au Groupe scolaire Emmaüs de Petit Simbaya dans la commune de Ratoma, c’est seulement quelques Élèves qui sont visibles dans la cour de l’École aux environs de 10 heures, alors que l’affluence est grande d’habitude à cette heure.