La rentrée des classes approche à grands pas. Ce qui soulève une importante demande d’accueil des écoliers car « la Guinée est le pays le moins doté en infrastructures scolaires avec moins de dix-mille écoles primaires et secondaires », renseigne le ministre de l’Enseignement pré-universitaire, le Dr Bano Barry.
« Il y a encore plus de mille hangars érigés en salles de classes dans ce pays, surtout en Guinée forestière », ajoute-t-il. Le Dr Bano Barry, bénéficiant de la confiance du Président de la République, s’est engagé à construire et moderniser le cycle du secondaire dès la rentrée prochaine en puisant des ressources aussi bien dans le BND (Budget national de développement) que dans le Fonds de souveraineté présidentielle.
La construction d’écoles primaires et secondaires est un enjeu de taille pour l’administration guinéenne et le MENA, au regard du record de natalité que bat la Guinée en comparaison avec les autres pays de la sous-région. Ici il pleut des bébés pas comme ailleurs !
Pour relever un tel défi, le Ministère que dirige Dr Bano Barry s’appuie sur la compétence de certains de ses services dont le SNIES (service national d’infrastructures et d’équipements scolaires), que dirige un cadre intègre, en l’occurrence Ibrahima Cissé, lequel est très engagé à accompagner la politique gouvernementale en la matière et les ambitions que nourrissent son ministre et ses supérieurs hiérarchiques.
Pour arriver à cette fin, les contrats de construction ou de rénovation passent au peigne fin selon la triangulation Marchés publics (désormais rattachés à la Présidence) – MENA – Finances.
Le hic, c’est le manque de financement dont souffre le MENA. Par ailleurs, le Dr Bano Barry envisage de convaincre le Président de la République d’engager l’État à prendre en charge les contractuels en zone rural afin d’alléger la charge des populations. À suivre !
Par Sambegou Diallo
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