Home Pre-Universitaire Aboubacar Soumah: « levons nous pour défendre nos intérêts »

Aboubacar Soumah: « levons nous pour défendre nos intérêts »

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Le protocol d’accord tant attendu ce mercredi 09 janvier par les deux à savoir le gouvernement et le SLECG n’a finalement pas été signé. Les discussions qui ont durée plusieurs heures entre le secrétaire général la l’USTG et la partie gouvernementale n’ont pas trouvées une solution de sortie de crise. Aboubacar Soumah et Abdoulaye Sow appellent à une marche pacifique des ce jeudi sur l’ensemble du territoire national pour montrer leurs mécontentement  

Réuni depuis trois jours entre le gouvernement représenté par le conseiller personnel du président de la République Tibou Camara et Abdoulaye Sow de la FESAG et le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah pour signer un protocol d’accord pour sortie de crise. Selon Abdoulaye Sow le gouvernement a refusé à la dernière minutes: « Nous avons honte de notre pays. Nous avons pensé que l’avenir de nos enfants préoccupent  chaque guinéen. A plus forte raison le gouvernement de la République. Parce que tout ce que nous faisons c’est pour l’avenir de notre pays. Il y a de cela 4 jours nous commençons le matin et nous terminons à minuit. Nous avons revue nos prétention à la baisse. Parce qu’il s’agit d’une négociation. Vous avez accepté de cadre de 8 millions pour que nous puissions trouver une solution à ce niveau pour ne pas que l’avenir de nos enfants soit perturber » a souhaité Abdoulaye Sow. Poursuivant, il précise que le SLECG a accepté de faire l’assainissement et montré le nombre de fictif et l’argent que les fictif prenaient reviennent aux enseignants:: « Ils ont appelé des techniciens, nous avons discuté avec eux. Nous avons dit comme vous ne voulez pas une augmentation de salaire il n’y aura pas une augmentation de salaire. Il n’y aura pas d’augmentation de la masse salariale. Mais l’amélioration de conditions de vies des enseignants va dériver de l’argent des économie qu’on va trouver chez les fictifs. Nous avons passé ce message très fortement pour leur dire tous ce que vous avez dit au par avant qu’il y aura augmentation de salaire, ceci ou cela il n’y aura pas une augmentation de salaire. Et l’augmentation de la masse salariale, ni du budget. Mais le salaire de base de l’enseignant va évoluer parce qu’on a sortie du fichier des fictifs » a rappelé Abdoulaye Sow avant d’indiquer que le gouvernement ne veut pas que la crise termine dans le secteur de l’éducation. Il peut faire que cette crise s’enlise pour que l’avenir de nos enfants soit mis en cause. « Nous, nous ne pouvons pas l’accepter. Nous sommes fatigués. Et nous demandons ici plus haut qu’ailleurs, à tous les travailleurs épris de paix, qui ont le souci de l’avenir de nos enfants de se lever pour qu’on puisse résoudre se problème. Toutes les structures de l’USTG, le mouvement syndicale guinéen nous leur faisons appellent pour que nous puissions résoudre se problèmes, car il n’y a aujourd’hui des cadres qui ne veulent pas sortie de leur bouche votre argent. C’est l’argent du contribuable guinéen. Qu’ils trichent, aujourd’hui ils ont des villas partout, les immeubles qu’ils gèrent comme des champignons sur le dos de l’enseignant guinéen. On ne va plus accepter » a-t-il promis.Le secrétaire général de l’USTG demande à plus des travailleurs, tous les citoyens convaincu que l’avenir de notre pays est dans l’éducation de se lever pour aider la guinée de résoudre se problèmes qui perdure depuis 3 mois: « Nous demandons à la communauté internationale, aux embrassades, aux structures de l’État aux institutions de la République qu’au chacun se lève pour que se problèmes trouve solution. Il faut que le peuple de Guinée comprenne que maintenant on est fatigué. On a tout fait. On s’est même prostitués pour que solution soit trouver. Mais trop ce trop. Nous invitons aux structures de l’USTG aux mouvements syndicale guinéen de se lever pour une grève générale et illimitée jusqu’à l’aboutissement » a précisé le secrétaire général de l’USTG Abdoulaye Sow.

De son côté, le secrétaire général du Slecg Aboubacar Soumah soutien que malgré le gel de salaire, des arrestations, des bastonnades, les condamnations les morts des enseignants aujourd’hui ils ont montré la flexibilité pour prouver à l’opinion national et international qu’ils sont des syndicalistes avérés, responsables souciés de l’avenir du pays pour éviter à l’année blanche à notre pays: « Nous avons accepté d’orienter l’amélioration de notre conditions de vie, notamment de salaire sur les revenus engrangés suite à l’assaisonnement du fichiers de l’éducation. Proposition qu’ils avaient été soumises il y a longtemps. Mais souciés de l’avenir du pays nous avons fini par accepter. Ils ont voulu orienter sur les primes. Nous avons dit non. Il faut que ça soit orienté sur les salaires de base conformément à la logique des 8 millions qui ne concernaient le salaire de base. Donc nous avons exigé que l’argent trouver sur  les fichiers suite à l’assainissement du fichiers que l’argent soit orienté uniquement sur le salaire de base. Chose qui a été accepté depuis 72 heures par le gouvernement. Mais depuis qu’on a fait appel a l’inspecteur général du travail et le chef du cabinet de la fonction publique qui sont responsables de tous les fictif dans notre pays par ce que c’est eux qui les entretiens, ils vivent de ça nous en sommes conscient. Ils ne veulent pas la suppression là. C’est pourquoi ils s’opposent. Et comme il y a la complicité du gouvernement, aujourd’hui on nous empêche. Ils refusent catégoriquement d’accéder à la signature de se protocole là » a fustigé Aboubacar Soumah.

Le principal meneur de la grève ne veut pas baisser les bras. C’est pourquoi le général Aboubacar Soumah fait témoin la population de Guinéenne le rôle que joue certains responsables de notre pays: « Il est temps de nous levée si nous sommes conscient de l’avenir de notre pays, de l’avenir de nos enfants pour éviter l’année blanche. Tout le monde se mobilise. Nous invitons les structures syndicale de l’éducation notamment le slecg à tous les niveaux de Conakry à Yomou demain à tous les enseignants à une marche. Et nous demandons la population de nous accompagnés si elle est soucieuse l’avenir du pays. Si elle est soucieuse de l’avenir de leurs enfants.  Nous demandons l’ensemble des travailleurs  de Guinée qui ont tous leurs enfants ici de se lever pour défendre les enseignants. Nous demandons également à tout le monde, tous ceux qu’ils savent qu’ils ont leurs enfants à l’école à nous appuyer dans la marche que nous allons commencé dès demain pour manifester notre mécontentement, notre ras-le-bol de la prise en notage de ce pays par un groupuscule. Qu’on soit conscient de cela. Nous n’avons pas le droit d’abandonner notre pays dans les mains de prédateurs qui n’ont aucun souci pour l’avenir du pays. Alors chers camarades enseignants levons nous pour  défendre nos intérêts » a-t-il conclut.

Amadou Tidiane Diallo