Derrière le terme de violences sexuelles sur les hommes, réside différentes réalités. Il s’agit tout aussi bien de jeunes hommes victimes d’acte de pédophilie, dans le cadre familial ou par une figure d’autorité, mais aussi d’adultes comme ce témoignage palpitant d’un jeune Étudiant de la Licence 2 de l’Université de Foulayah qui aurait été violé par trois jeunes femmes adultes inconnues.
Le dos au mur, il s’est confié chez nos confrères de Bambouguinee. Début d’une histoire rocambolesque ! Tout a commencé aux alentours de ladite Université lorsqu’une jeune dame adulte arriva abord d’un véhicule non immatriculé et demanda à Michel, de lui indiquer un lieu qu’elle semble avoir oublié depuis quelques années. Tout à coup la jeune dame proposa à ce jeune homme une relation sexuelle sous condition de lui offrir 500.000fg.
Surpris par cette somme d’argent, Michel finit par obtempérer. Arriver à destination, un endroit un peu loin de l’Université, dans une maison située au milieu d’une forêt peu fréquentée, les choses sérieuses commencent. En plein ébat sexuel, deux autres femmes apparaissent et forment une équipe de trois contre un.
Sous les menaces de ces trois femmes adultes, Michel resta inerte. Plusieurs jours durant, Michel est introuvable. Ce n’est qu’une semaine après, affaibli, qu’il fut libéré.
Tournant de l’histoire ! Visiblement malade et chétif, Michel se présenta à son Institut Universitaire et se confia à son Recteur.
Ce jeune Étudiant venu de la Guinée forestière, au Sud-est du pays, était presque prit en otage pendant plus d’une semaine. Les autorités sanitaires de l’Université qui préfèrent garder secret cette affaire de viol pour ne pas souiller le statut et l’honneur de l’Étudiant. Par ailleurs, les médecins révèlent que Michel souffre de la gonococcie avant de l’hospitaliser pour quelques jours.
Retenons tout de même que, les violences sexuelles sont « extrêmement difficiles à dire car elles touchent à l’intimité du corps ». Elles laissent ensuite de lourdes séquelles, quel que soit le sexe de la personne. « Les victimes souffrent tous de syndromes post-traumatiques, avec les mêmes phénomènes de distorsion de la pensée ». D’un point de vue psychologique, il n’y a pas de différence entre les victimes ».
Pour le respect lié à la dignité et l’honneur de la victime, notre Rédaction a préféré taire le nom et utiliser le sobriquet »Michel »