Très en colère, Aboubacar SOUMAH, dans une sortie médiatique en milieu de semaine, a exprimé sa désapprobation vis-à-vis de l’adoption de la loi L027 portant statut des fonctionnaires en république de Guinée.
En effet, si celle loi venait à être promulguée, le secrétaire général du SLECG estime qu’il se verrait déposséder de ses prérogatives syndicales, à cause de certaines dispositions interdisant à tout fonctionnaire ayant fait valoir ses droits à la retraite d’exercer des fonctions syndicales.
Réagissant à cette actualité, le SLECG de Dame Kadiatou BAH porte un regard plutôt positif sur cette loi.
Selon son chargé de communication, la L027 agit en toute impartialité et n’est pas édictée contre un individu.
« On édicte pas une loi contre un individu. C’est pour assurer l’équilibre et l’harmonie sociale. Pour le bon fonctionnement de la société. La loi qui a été votée par l’assemblée nationale agit en toute liberté. Personne ne peut s’opposer à ça. Il n’est pas mentionné ci-haut sur l’étiquette de la loi, qu’elle indique nommément Aboubacar Soumah. La règle de droit à un caractère général, coercitif et impersonnel », a-t-il lâché chez nos confrères de mosaiqueguinee.
D’après lui, à partir du moment où Soumah a fait valoir ses droits à la retraite, celui-ci ne doit plus s’exprimer au nom d’une structure syndicale.
«Il (Soumah) n’a qu’à nous donner un seul article de la convention 98 ou 87 de l’OIT, qui parle du statut des retraités. Il n’est plus habilité à défendre les travailleurs. Il veut juste tromper l’apparence des guinéens, mais ça ne marchera pas (…) S’il veut réellement continuer dans le monde syndical, qu’il rejoigne le syndicat des retraités. Mais il ne peut plus parler au nom des fonctionnaires actifs », a-t-il tranché avant d’ajouter qu’en parlant au nom d’une structure syndicale, Aboubacar SOUMAH agit en toute illégalité.