Home College Education: Aboubacar SOUMAH, pas rassuré le discours de Kassory

Education: Aboubacar SOUMAH, pas rassuré le discours de Kassory

913
0
SHARE

Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée à Conakry, mardi 13 avril, le syndicaliste Aboubacar Soumah s’est prononcé sur le pan du discours de politique générale du gouvernement de Kassory.

En gros, le leader du SLECG (Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée) se montre très pessimiste face aux différentes annonces faites par le premier ministre, pour améliorer le système éducatif guinéen.

Selon lui, « ce sont des déclarations politiques. Lorsque vous prenez d’abord le budget qui est alloué à l’éducation dont ils ont prévu de rehausser à 20%, cela ne représente que la moitié du budget alloué à l’éducation dans les autres pays de la sous-région… les 20% là, ne représentent absolument rien. Nous avons travaillé avec 11% ou 12% de 2010 jusqu’à maintenant. Quelles sont les écoles qui ont été construites…? Lors du recensement que nous avons effectué à l’intérieur du pays, nous avons également recensé des écoles où les élèves sont assis à même le sol. En haute Guinée notamment ».

« Les 20% vont, dit-il, représenter quoi à part les salaires ? Ce sont des budgets initiés par des structures administratives centrales et qui ne vont pas arriver au niveau des structures déconcentrées. Parce que le problème c’est ça. Il faut que les budgets alloués arrivent jusque dans les classes ».

Aboubacar Soumah estime donc que ces annonces du PM sont de simples promesses. « Ils ont l’habitude de dire beaucoup de choses mais qu’ils ne pratiquent pas. Pour nous ce ne sont que des mots politiques que nous ne considérons pas », a-t-il ajouté.

Pour terminer, le Camarade Soumah a déclaré chez nos confreres de guinee7: « Aujourd’hui le gouvernement n’accorde aucun crédit à la formation des enfants que nous avons tant dénoncé…Aujourd’hui les écoles publiques sont en voie de disparition au profit des écoles privées qui ne regorgent que des enfants des nantis. Alors où va le pays en terme de formation des enfants? »