Abdoulaye GUILAVOGUI Élève en classe de Terminale Sciences Sociales au lycée a trouvé la mort dans un accident de circulation à quelques mètres du rond-point de Sangaraya dans la commune urbaine de Fria.
Selon les informations mises à notre disposition, c’est aux environs de 2Heures de matin que Mohammed GUILAVOGUI revenant de la ville et roulant à vive allure sur sa moto sans phare a percuté une autre moto stationnée au bord de la chaussée.
Transporté au service des urgences de l’hôpital préfectoral pour recevoir les premiers soins, Mohamed GUILAVOGUI a rendu l’âme par négligence du médecin de garde.
Sekouba DIANE ami de la victime, très remonté est revenu sur les douloureuses circonstances de la mort de leur ami.
» On m’a appelé pour me dire que GUILAVOGUI a fait un accident sur sa moto. On l’a transporté aux urgences de l’hôpital d’état. Dans la salle d’urgence le médecin ne faisait que soigner les égratignures sans tenir compte de l’hémorragie alors que notre ami perdait assez de sang. Il criait de douleur en disant ma tête, mon pied, mon bras. Le médecin lui ne faisait que nous demander qui va le prendre en charge. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter que nous sommes en train d’informer son tuteur qui va le prendre en charge. Il ne nous croyait pas et ne sait plus occupé de lui jusqu’à ce qu’il rende l’âme. Mes amis et moi avions transporté le corps à la morgue mais là bas aussi on nous demande de l’argent en nous disant que celui qui a la clé n’est pas là. On était obligé d’envoyer le corps à la morgue de la mosquée centrale pour le garder là-bas . » a-t-il expliqué.
Informé de cette lamentable situation, le juge d’instruction, Juge des flagrants délits Mamadi Inter KEITA se dit très remonté et a donné l’ordre à l’officier en charge du dossier, d’interpeller aussitôt le directeur de l’hôpital à l’effet de faire présenter l’agent de santé qui est rentré le premier en contact avec le blessé avant que mort ne s’en suive.
Une source médicale jointe chez nos confrères de Friaguinee par notre rédaction botte ces allégations et accuse à son tour les amis de la victime d’avoir lapidé l’hôpital.
« Le jeune est arrivé inconscient parce qu’il avait un polytraumatisme avec une contusion thoracique. Il a reçu les premiers soins, au bout de 30 mn il est décédé. Ils ont pris le corps pour le déposer à la morgue, la porte était fermée. La clé avait été déplacée, le gardien s’est mis à chercher la clé. C’est entre temps que les amis de la victime se sont énervés et ont commencé à agresser verbalement les gens et lapider l’hôpital. Il n’a pas du tout été négligé » , a-t-il déclaré sous le sceau de l’anonymat.
Au moment où nous mettons cet article en ligne, l’agent de santé accusé est attendu au commissariat central de police pour livrer sa version des faits.
Affaire à suivre.
