Prévue ce 17 décembre 2018 dans tout le pays, la marche du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée s’est déroulée dans certaines localités de la Guinée, avec un bilan globalement mitigé.
Marches dans certains lieux, rassemblements dans d’autres localités et même des affrontements à certains endroits, c’est l’état que présente cette journée de marche pacifique, appelé par le SLECG.
La marche a été principalement suivie dans les communes de Matam, Ratoma, Dixinn et quelques préfectures a l’intérieure du pays, qui a enregistré une répression de la manifestation. À Boffa les enseignants grévistes ont quant à eux occupé les devantures des principales écoles du centre-ville et celles environnantes, pour paralyser l’activité scolaire, selon le secrétaire général du SLECG dans la localité, Mikaïlo Sylla.
D’autres préfectures de la moyenne Guinée auraient aussi suivi de mot d’ordre du syndicat, d’après le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah qui présente un bilan positif de la journée. Les autres communes de la capitale dont Kaloum et Matoto ont opté pour la remobilisation. La commune de Ratoma qui n’est pas restée en marge de la contestation des grévistes, a connu des échauffourées au niveau du lycée Kipé, où des élèves sont sortis pour manifester.
Les enseignants grévistes de la préfecture de N’zérékoré ont quant à eux organisé une assemblée générale, afin de se préparer pour un sit-in, le jeudi 20 décembre prochain, nous avons confié le porte-parole du SLECG Mohamed Bangoura. D’autres actions non dévoilées sont aussi prévues dans les jours à venir, a-t-il précisé.
Malgré ses différentes actions menées pour faire fléchir le gouvernement sur sa position, les négociations restent pour le moment bloquées entre les deux parties. Avec ainsi une difficulté de la centrale mère du SLECG (USTG) à renouer le fils du dialogue.
SOW MO YAYE pour universiteactu.com