L’humanité célèbre ce lundi 05 octobre la journée internationale de l’Enseignant, sous le thème ”Enseignants : leaders en temps de crise et façonneurs d’avenir”.
Selon des observateurs, le secteur de l’Éducation est à rebâtir au regard de toutes les dérives constatées lors des précédents Examens Nationaux.
Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée dirigé par Aboubacar SOUMAH explique ce paradoxe dans le système éducatif par l’absence d’une véritable politique de revalorisation de l’Enseignement.
Et pour pallier à ces lacunes qui nuisent au système Éducatif, le Syndicat par la voix de son deuxième Secrétaire adjoint a invité l’État à mettre en valeur les écoles normales d’Instituteurs (ENI) et l’Institut Supérieur des Sciences de l’Education de Guinée (ISSEG), en orientant les Etudiants sur la base d’un concours sélectif et non fantaisiste.
« Il faut forcément revaloriser ces Institutions d’Enseignement et orienter les Étudiants dans ces Institutions suite à un concours sélectif. Ci-possible recréer même le régime d’internat, où les étudiants seront dans les meilleures conditions. A l’issue de leur formation, les employés et les affecter directement dans les établissements d’Enseignement (primaire, collège et lycée). Il faut aussi améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants. Augmenter la durée de vie de l’Enseignant, parce que l’Enseignant est une bibliothèque. Même s’il n’est pas en classe, il peut donner des directives et toujours être utile à l’école et par ricochet à la société. En plus l’État doit faire prévaloir les compétences au détriment de la politique », a recommandé chez nos confrères de mosaiqueguinee Mohamed OUAMOUNO.