Après trois mois d’arrêt des cours en Guinée, dû aux élections législatives pour un premier temps et pour la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, les cours reprennent pour les élèves des classes d’examens, à condition que toutes les écoles concernées se dotent des kits sanitaires et des thermo-flashs.
Pendant que des écoles attendent les kits de lavages de mains promis par l’Etat guinéen pour pouvoir rouvrir les classes, d’autres pensent qu’il ne faut pas attendre ces kits pour recommencer les cours, mais plutôt il faut faire le premier pas, c’est le cas de Kémo KAMANO principal du groupe scolaire Abdourahimi « nous n’avons pas encore reçu de kits de l’Etat mais on assai de faire avec le peu que nous avons. Nous avons des dispositions nécessaires d’abord à l’entrée, nous avons des kits de lavage de mains et au sein des classes nous avons cherché de délimiter les effectifs et en plus, on a exigé à ce que tous les élèves y compris les professeurs aient des masques pour se protéger. »
Pour cet autre responsable d’une école primaire publique de la place qui a préféré garder l’anonymat les kits qu’ils ont ne viennent pas de l’Etat mais de leur propre effort en attendent ceux que le gouvernement guinéens a promis « pour le moment les kits ne sont pas au complets, avec le directeur nous nous sommes débrouillés pour avoir deux kits de lavage de main du savon, du chlore et un thermo-flash en attendent ce que l’Etat a promis pour les écoles. ». En attendent la réalisation de cette promesse de venir en aide aux Ecoles privées, les Enseignants demandent au gouvernement de revoir la question de transport qui cause un sérieux non seulement à la population mais aussi pour les Enseignant qui ne gagnent pas assez pour subvenir à tous leurs besoins.
Ibrahima Sory SOUMAH
