Un conflit immobilier opposant le Colonel Jean Paul BILIVOGUI et le Proviseur du Collège Bonfi 2, Monsieur BERETE, a pris une tournure violente ce lundi 3 mars. Des Élèves, apparemment mobilisés par le proviseur, ont envahi un chantier, causant d’importants dégâts matériels et emportant des matériaux de construction. Les deux parties revendiquent la légitimité de leur occupation, plongeant l’affaire dans une confusion juridique et sociale.
Ce lundi 03 Mars, un chantier situé à Bonfi a été le théâtre d’un saccage orchestré par des Élèves, selon les témoignages recueillis sur place. Le Colonel Jean Paul BILIVOGUI, occupant des lieux, a vu son chantier envahi par un groupe d’élèves qui ont endommagé des portes, des lampes, des prises électriques et même troué le plafond. Des matériaux de construction, dont du ciment, ont également été emportés. Cet acte, qualifié de vandalisme, serait lié à un conflit immobilier entre le colonel et Monsieur BERETE, proviseur du Collège Bonfi 2, qui se présente comme le locataire légitime des lieux.
Le Colonel BILIVOGUI, visiblement affecté par les événements, a tenu à clarifier sa position. Il affirme détenir des documents officiels émanant du patrimoine bâti, attestant de son droit d’occuper le bâtiment. « C’est le patrimoine bâti qui m’a accordé l’autorisation de loger ici. Je suis en plein travaux, et ce matin, on m’a informé que Monsieur Bérété a mobilisé des élèves pour saccager le domaine », a-t-il déclaré. Il précise que les logements administratifs sont attribués à des fonctionnaires en activité, mais qu’ils ne deviennent pas leur propriété personnelle. « À la retraite, une autre personne en fonction viendra y habiter », a-t-il ajouté, rejetant toute idée de conflit personnel.
De son côté, Monsieur BERETE, proviseur du Collège Bonfi 2, n’a pas souhaité s’exprimer malgré plusieurs tentatives pour obtenir sa version des faits. Les riverains, cependant, pointent du doigt son implication présumée dans l’organisation de cette action violente. Le colonel, déterminé à faire valoir ses droits, a annoncé son intention de porter plainte contre le proviseur. « Personne n’est au-dessus de la loi. Si c’est pour lui, la loi va lui donner, et si c’est pour moi, la loi va me donner », a-t-il affirmé, soulignant qu’il avait déjà alerté les autorités compétentes.
Cette affaire met en lumière les tensions liées à la gestion des biens immobiliers publics et les difficultés rencontrées lorsque plusieurs parties revendiquent des droits sur un même bien. Les dégâts matériels importants et l’implication d’élèves dans un acte de vandalisme soulèvent également des questions sur l’utilisation des jeunes dans des conflits d’adultes. Alors que le colonel BILIVOGUI attend une réponse des autorités, la communauté de Bonfi espère une résolution rapide et équitable de ce différend, afin d’éviter toute escalade supplémentaire.















