Les premières épreuves du Baccalauréat unique session 2024 ont été officiellement lancées sur toute l’étendue du territoire national ce samedi 22 juin. Au lycée Ahmed Sékou Touré, c’est le président de la délégation spéciale de la commune de Gbessia qui a présidé cette cérémonie de lancement en présence du secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah, du commissaire central de Matoto et du Directeur Communal de l’Éducation, Sékou KABA.
Dans une interview accordée à la presse, le président de la délégation spéciale de Gbessia, Mory DIAKITE, a prodigué des conseils aux candidats tout en exhortant les surveillants à éviter de mettre trop de pression sur les élèves. “D’abord, j’ai un sentiment de satisfaction par rapport à l’organisation. J’ai demandé aux candidats de travailler sereinement, d’éviter les fraudes. Aux surveillants aussi, je les ai invités à empêcher toute tentative de fraude.”
De son côté, le Directeur Communal de l’Éducation de Matoto, Sekou KABA, a assuré que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour garantir le bon déroulement de cet examen. « Vous pouvez constater vous-même qu’aucun téléphone n’est autorisé dans le centre, même mon téléphone est hors du centre. Cela signifie que toutes les dispositions sont prises pour assurer un Baccalauréat exempt de toute anomalie. Le slogan reste maintenu, tolérance zéro », a-t-il déclaré avant de revenir sur les statistiques : « En sciences sociales, nous avons 6 995 candidats dont 3 166 filles ; en sciences mathématiques, 5 238 candidats dont 2 114 filles ; en sciences expérimentales, 3 280 candidats dont 2 042 filles ; en sciences sociales Franco-Arabe, 297 candidats dont 48 filles ; et en sciences expérimentales Franco-Arabe, 44 candidats dont 23 filles. Au total, la DCE de Matoto présente 15 554 candidats dont 7 433 filles, répartis dans 30 centres, dont un centre pour le Franco-Arabe. »
Le Baccalauréat est un moment crucial dans le parcours éducatif des élèves guinéens, symbolisant la fin des études secondaires et l’entrée dans l’enseignement supérieur. Cette année, l’accent a été mis sur l’intégrité et la transparence du processus, avec des mesures strictes pour éviter les fraudes, un problème récurrent dans les examens précédents. L’interdiction des téléphones dans les centres d’examen est une des nombreuses précautions mises en place.
Cependant, organiser un examen de cette envergure n’est pas sans défis. Les autorités éducatives ont dû s’assurer que tous les centres étaient prêts à accueillir les candidats dans des conditions optimales, ce qui implique des ressources humaines et matérielles considérables. Le rôle des surveillants est particulièrement crucial pour garantir le respect des règles et la sérénité des épreuves.
Les candidats, quant à eux, ont exprimé des sentiments partagés entre stress et détermination. Pour beaucoup, le Baccalauréat représente non seulement un défi académique, mais aussi une opportunité de prouver leur capacité à réussir dans un environnement compétitif. Les étudiants en sciences sociales et sciences expérimentales, notamment ceux issus des filières Franco-Arabe, se sentent particulièrement concernés par les enjeux de cet examen.
Les perspectives futures pour les lauréats du Baccalauréat sont variées, allant des études universitaires en Guinée et à l’étranger à l’intégration dans des programmes de formation professionnelle. La réussite à cet examen ouvre de nombreuses portes et constitue une étape déterminante pour l’avenir professionnel et personnel des jeunes guinéens.
En conclusion, le Baccalauréat unique session 2024 à Matoto est marqué par une organisation rigoureuse et une volonté affirmée d’assurer un déroulement transparent et équitable des épreuves. Avec 15 554 candidats, dont une proportion significative de filles, l’accent est mis sur l’égalité des chances et la promotion d’une éducation de qualité. Les efforts des autorités locales et éducatives, ainsi que la détermination des candidats, laissent espérer une session réussie, porteuse d’espoir pour l’avenir du système éducatif guinéen.
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