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Aboubacar Soumah de SLECG met l’eau dans le vin de Mory Sangaré

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Après la sortie médiatique du ministre de l’Education Nationale et de
l’Alphabétisation Mory Sangaré sur la menace de grève du Syndicat Libre des
Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah, son
Secrétaire général est revu à la charge ce jeudi 12 décembre pour le
recadrer.

« Ce n’est pas un préavis de grève que nous avons déposé sur la table du
gouvernement mais plutôt une correspondance dans laquelle nous avons
exprimé nos préoccupations. Nous attendons la réaction du gouvernement. Au
cas contraire, nous allons nous retrouver pour tirer toutes les
conséquences », a prévenu au bout du fil Aboubacar Soumah.

D’après le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, nulle
part il n’est mentionné dans le protocole d’accord signé le 10 janvier 2019
entre le Syndicat et le gouvernement, une histoire de huit millions de
francs guinéens comme salaire de base du personnel enseignants.

En réponse, Aboubacar Soumah a déclaré : « nous ne répondrons jamais à un
ministre qui ne sait pas lire entre les lignes. Quand il déclare que dans
le protocole d’accord du 10 janvier 2019 qu’il ne figure nulle part les
huit millions comme salaire de base pour tous les enseignants… D’ailleurs
je rappelle que le motif de notre grève générale illimitée était axé sur
les huit millions de francs guinéens comme salaire indiciaire de tout le
personnel enseignant. C’est le gouvernement lui-même qui nous a dit de
procéder au recensement du personnel de l’Education et que les salaires
destinés aux enseignants fictifs pourraient dépasser les huit millions de
francs guinéens que nous réclamons. Donc, les huit millions de francs
guinéens ne sont pas exclus dans le protocole d’accord. C’est pourquoi nous
avons accepté de participer aux opérations de recensement. Comme nous avons
compris que c’est l’Etat même qui est en train de saboter le travail, nous
nous sommes retirés du comité mixte syndicat-gouvernement de recensement du
personnel enseignant. Nous demandons qu’on nous paie à partir du budget
national. »

SOW Telico