Depuis le 30 Octobre dernier, les enseignants des écoles privées de santé de Kindia ont boudé les salles de classes, ceci, pour exiger l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Cette forme de grève intervient quelques semaines seulement après l’ouverture des salles de classes.
Ces enseignants réunis dans un collectif appelé « le collège des enseignants des écoles privées de santé de Kindia », demandent une augmentation de salaire de 35.000 à 70.000 GNF par heure, comme nous l’explique cet enseignant gréviste.
‘’On s’est servi des dépenses effectuées par chaque fondateur par an, parce que certains parmi nous ont été comptables et directeurs dans ces mêmes écoles. Après toutes les dépenses, ce qui revient au fondateur, on a comptabilisé et on s’est rendu compte que si seulement avec un effectif de 240 élèves dans chaque école et 35 000GNF par heure comme salaire des enseignants, le fondateur gagne 324.450.000 francs guinéens par an. Et s’il paie les enseignants à 70.000 GNF avec 240 élèves, au lieu de 324.450.000 GNF par an, le fondateur gagnera 265.790.000 francs guinéens avec seulement un effectif de 240 élèves. Pourtant, les écoles de santé de Kindia ont des effectifs qui varient entre 500 à 1000 élèves’’, souligne-t-il.
En plus de l’augmentation du taux horaire à 100%, soit 70.000GNF/heure, avec une prime de correction de 100.000 GNF par classe et par matière, le collège des enseignants des écoles privées de santé de Kindia, demande aussi aux fondateurs de rendre accessible le matériel de travail, ordinateur, projecteur, flips, feutre, un bureau adéquat pour l’enseignant.
Ensuite, ils exigent qu’à partir de 50% de cours, que l’enseignant puisse demander une avance de salaire, conformément au nombre d’heure enseignée.
le revelateur224
