L’atelier régional de l’éducation a pris fin ce vendredi 05 mai 2023, après quatre jours d’échanges entre les représentants de la Guinée, le Mali et la République Centrafricaine. Un atelier qui visait à améliorer le système éducatif des pays membres du GPE.
Pour le ministre de l’Enseignement Technique de la Formation Professionnelle et de l’emploi, également président du Comité Interministériel du pilotage et de coordination (CIPC) cette rencontre entre ces trois pays a été fructueuse et l’objectif de cet atelier selon lui, était d’identifier les points prioritaires.
« C’est un atelier sous-régionale sur la réflexion et d’échange sur le nouveau modèle de financement de l’éducation avec le partenaire mondial pour l’éducation. Ce sont des journées qui ont été assez fructueuses pour l’ensemble des pays membres du GPE dans l’amélioration du système éducatif Guinéen, Malien et Centrafricain en ce sens qu’il y a eu des échanges assez intéressants sur des points prioritaires à mettre en œuvre rapidement. Nous sommes très satisfaits des recommandations issues de cet atelier mais aussi très satisfaits de la qualité des échanges et très satisfaits de la présence de nos homologues de la sous-région avec lesquels nous avons beaucoup échangé en termes d’expérience et en projet . Les objectifs de cet atelier, c’était justement d’identifier des points prioritaires, je pense que chacun des pays a identifié ces points et nous a présenté ici des résolutions très concrètes et que nous allons intégrer dans un document final très bientôt », Alpha Bacar BARRY
La rencontre a été une réussite a souligné le ministre de l’éducation nationale Centrafricaine.
« Je voudrais remercier les autorités guinéennes d’avoir permis l’organisation de ce séminaire sous-régionale. Nous avons eu un double avantage. D’abord participer activement à ce séminaire à travers la délégation. Une délégation constituée de 12 personnes et les échanges étaient très très dynamiques et enrichissants en ce sens que cela a permis de faire des recommandations qui vont améliorer le travail et surtout insister sur certains aspects qui ont été débattus. Je veux parler la mobilisation de ressources. En marge de ce séminaire, nous avons eu l’occasion de visiter beaucoup d’écoles. En visitant ces écoles nous avons profiter de l’expérience à travers les réalisations qui vont servir à notre système », Aboubacar Moukadas MOURE.
Madame Dédé Ousmane, ministre de l’éducation nationale du Mali a également exprimé sa satisfaction.
« Aujourd’hui nous sommes arrivés à un constat où il faut que le panafricanisme soit une réalité dans tous les domaines, donc à ce titre nous sommes venus en Guinée pour échanger avec le secteur de l’éducation guinéenne. Nous avons procédé à des visites de terrain et nous sommes également avec le ministre de l’éducation Centrafricaine. »
Les participants guinéens, centrafricains et maliens et ont formulé les recommandations suivantes :
« Recommande aux pays de respecter leur agenda en prenant en compte les observations formulées par les autres pays, la flexibilité du GPE et le renforcement des capacités des membres du comité technique national et des structures impliquées dans la mise en œuvre de la reforme prioritaire et la tenue périodique d’ateliers similaires ;
Recommande au GPE de diligenter le traitement des documents transmis dans les meilleurs délais ;
Rendre disponible l’équipe technique afin de poursuivre les travaux entamés. La pérennisation des échanges entre les pays parce qu’on a compris que tout ce qui a été dit ici nécessite d’être partagé avec les trois pays et bien sûr avec l’appui constant du secrétariat du PME. La mobilisation de tous les acteurs sous le lead du gouvernement. Et nous avons proposé ceci à l’attention de nos autorités pour qu’elles puissent mobiliser les autres partenaires autour du pacte de partenariat. La mobilisation du secteur privé et ça, c’est dans le cadre du guichet à effet multiplicateur parce qu’aujourd’hui, les trois guichets ne demandent pas de contrepartie. Par contre, le guichet à effet multiplicateur sollicite des apports autres que ce que le PME donne. Nous avons formulé cette recommandation à l’attention des autorités pour faciliter la participation dans ce mécanisme des autres acteurs au niveau du pays. Egalement le portage politique. C’est ça le point nodal pour nous. Le portage politique de tout ce processus par les autorités ».
Il faut rappeler que le nouveau modèle de financement du GPE prévoit à l’horizon 2025, environ 300 millions de dollars pour la Guinée, le Mali et la Centrafrique.