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Journées de concertation sur l’Enseignement Supérieur/ Armand ADJE, Directeur du Groupe (ISIM-UAB-CFPS) à cœur ouvert: «Aujourd’hui, il y a des fonds partout dans le monde…»

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Les rideaux sont tombés le vendredi 28 Janvier 2022 sur les journées de concertation nationale organisées par le ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation. Durant trois jours, se sont tenus des ateliers dont les thématiques ont permis de poser un véritable diagnostic de l’adéquation formation-emploi.

Parmi les participants à ces journées, le Directeur du groupe Universitaire et Professionnel (ISIM-UAB-CFPS)…

Au sortir de ces échanges ,Armand ADJE salue l’initiative. «Ces journées de réflexion qu’on peut qualifier d’assises pour reformer un peu le système éducatif guinéen sont les bienvenues. Nous avons assisté à des séances de réflexion très nourrissantes, très importantes et très intéressantes pour tous les acteurs de l’Education. Nous voulons encore des journées comme celle-là, et plus encore, pour que les difficultés auxquelles est confronté notre système éducatif guinéen puisse connaitre une amélioration. A l’Institut Supérieur d ‘Informatique et de Management–Université Aguibou BARRY -Centre de Formation et de Perfectionnement en Santé (ISIM-UAB-CFPS) nous sommes conscients que l’École guinéenne joue son rôle de premier acteur  dans l’Éducation et la Formation et de  nos enfants. Et en cela quel que soit le coût de la participation à des journées comme celles-ci, nous faisons l’effort d’y être présent» ,indique-t-il.

Au cours de ces journées, des thèmes comme : l’adéquation-formation-emploi ont été abordés. «Les thèmes abordés dans ces journées de réflexion à travers des Ateliers et Panels, nous vont droit au cœur, en ce sens que ce sont des thèmes que nous abordons depuis longtemps à l‘Institut Supérieur d ‘Informatique et de Management–Université Aguibou BARRY -Centre de Formation et de Perfectionnement en Santé (ISIM-UAB-CFPS).

Nous avons parlé d’adéquation, d’entrepreneuriat, et de financement de la formation universitaire en Guinée. Le financement de  la formation Universitaire ou même de l’entrepreneuriat est bien possible en Guinée. Vous savez bien que tout est possible pour celui qui le veut. Mais ce qui est impératif, avant que l’on ne parle de financement de la formation, c’est la rentabilité ou le retour sur investissement ! Il faut que l’investisseurs voie la rentabilité à court ou moyen terme. Que ce soit l’Etat, les Institutions, les organismes financiers ou les parents d’Étudiants eux-mêmes, les banques qui investissent, les acteurs veulent s’assurer de la rentabilité. Alors un grand changement s’impose à nous en Guinée. Il faut que l’Etat change de comportement vis-à-vis des administrés. L’Etat doit arrêter de brandir la pauvreté en Guinée ,dire que nous n’avons pas assez d’argent pour investir et faire la promotion ou financer la formation, les équipements de laboratoires etc. de ses enfants ! L’Etat doit présenter la situation autrement. On ne dit pas à son enfant qu’on n’a pas d’argent à investir dans son avenir, ça ne se fait pas.

Honnêtement, je ne connais aucun pays pauvre en Afrique, moi ! Je ne parle pas de ceux qui sont atteints de pauvreté d’esprit. La Guinée est un pays qui a plus de moyens que beaucoup de ses homologues Africains. Aujourd’hui, il existe des fonds d’investissement partout dans le monde. Que l’Etat guinéen commence à chercher comment lever les fonds pour investir pour que l’Étudiant guinéen puisse avoir un avenir meilleur», lance-t-il.

Parlant des attentes après ces journées de réflexion, Armand ADJE souhaite l’application des recommandations. «Un diagnostic à beau être fait : le mal, bien identifié, les remèdes trouvés après beaucoup d’effort, mais si à la fin on n’avale pas le comprimé on ne sera pas guéri ! Nous espérons donc que les résolutions qui ont été prises vont être appliquées pour que les choses dites, les difficultés identifiées puissent connaitre un début de résolution. Et que le changement vienne réellement dans le système éducatif guinéen».

Propos recueillis par: SOW Telico

Tel: 00224 622 98 10 01

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