Le Syndicat des enseignants du privé menace de boycotter la rentrée des classes si le gouvernement guinéen ne se penchait pas sur leur cause. A savoir, le paiement de leurs salaires durant cette période de crise sanitaire par leurs employeurs, les fondateurs de leurs écoles.
Face à cette situation, le porte parole du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ne tergiverse pas. Mohamed Ansa DIAWARA préfère trancher sur le vif : « il appartient aux fondateurs des différentes écoles de répondre à l’appel lancé par ces enseignants qui ne relèvent pas du tout de nous », martèle-t-il, mettant en avant le fait que les écoles privées exercent dans un cadre libéral.
Dans leur dernière déclaration, le SNEPGUI, a regretté la non-prise en compte du cas des enseignants du privé dans le Plan de riposte économique et sociale, alors qu’ils tirent le diable par la queue.
« Le département n’a pas une décision à prendre quant à la gestion des enseignants du privé. Certainement que dans les jours à venir, lorsque le gouvernement aura le pouvoir, en matière de subvention, c’est en ce moment que nous allons répondre à leur plainte. Mais, je ne vois pas en quoi cela peut nous intéresser », conclut le porte-parole du MENA.
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