Dans cette interview exclusive, Étienne OUATTARA, le Directeur général de l’Hôpital Évangélique Compassion de Mamou, nous dévoile la vision inspirante derrière cet établissement multifacette, combinant soins de santé, éducation et compassion. Découvrez comment cette Institution unique contribue au bien-être de la communauté et à la formation de la prochaine génération d’infirmiers, d’étudiants du primaire et du lycée.
UniversiteActu: Présentez nous votre établissement.
Etienne OUATTARA: L’hôpital évangélique de compassion existe depuis 15 ans maintenant et nous avons depuis ces 15 ans, recruté du personnel médical au sein de l’hôpital. Mais après un constat, on a vu que les infirmiers que nous recrutions ne sont pas vraiment apte au niveau de la pratique et donc nous avons eu l’idée donc de créer une école des infirmiers pour pouvoir donner une bonne formation théorique mais aussi une formation pratique adéquate afin de pouvoir répondre aux attentes des patients qui viennent afin que les infirmiers aussi puissent donner des soins de qualité à tous les patients qui viennent. C’est ainsi que nous avons donc eu cette autorisation. Avec le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, qui nous permet cette année de pouvoir ouvrir nos classes pour commencer cette formation.
Comment intégrer votre établissement ?
Ici pour être étudiant au sein de notre Institut, nous nous conformons aux exigences du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Les gens se présentent à nous.
Nous aurons un test de pré-inscription, voir ce qui répondent aux différents critères et ensuite ils seront inscrits sur la plateforme. Je crois que ça s’appelle le parcours pro. Ils sont inscrits sur la plateforme du parcours pro et comme ça il pourront être aptes à suivre les cours dans notre Institut.
L’objectif visé, c’est d’abord de recruter des gens qui ont un niveau adéquat parce que nous voyons aujourd’hui que beaucoup de gens se dirigent vers ces écoles parce qu’ils n’ont pas d’autres possibilités, ou bien ils n’ont pas réussi soit à leur brevet ou bien à leur bac. Ils veulent s’inscrire pour devenir infirmier parce qu’ils n’ont pas d’autres possibilités. Les écoles d’infirmiers sont devenues depuis un certain temps comme excusez moi du terme, comme un dépotoir, mais nous voulons dès le début faire une sélection assez rigoureuse.
Avec l’engouement qu’il y a dans cet institut est très fort . Cela veut dire que les étudiants y accordent de l’importance et de l’attention. Quel est le secret ?
Nous sommes exigeants sur la qualité de la formation et en termes des soins. Nous mettons aussi un point d’honneur sur l’accueil des patients qui nous visitent et nous essayons aussi dans la mesure du possible de maintenir un cadre bien propre, un cadre très hygiénique afin que les malades soient satisfaits. Quand ils viennent certainement, c’est ce qui attire beaucoup de gens et nous voulons faire un peu plus, avoir un niveau de soins très élevé.
Quel appel lancez vous à la population guinéenne, notamment celle de Mamou et surtout aux autorités ?
Nous voulons leur dire que nous sommes à leur entière disposition et que nous offrons des qualités de soins et nous les encourageons à visiter nos services parce qu’ils ne seront pas dessus. Je dois signaler que cet institut est un institut américain qui a son siège aux États-Unis et nous recevons aussi très souvent des médecins de haut niveau qui viennent des États-Unis pour aider au recyclage des médecins, des infirmiers pour aussi prendre en charge des pathologies qui sont assez spécifiques et parfois dans le traitement des médecins et des infirmiers de haut niveau. Donc tout le monde est encouragé à venir et comme je l’ai dit tantôt, ils ne seront pas déçus à l’endroit du gouvernement.
Je voudrais d’abord dire merci pour la confiance qu’ils nous ont porté, mais en plus leur demander de nous accompagner dans cette activité que nous menons et je crois que nous travaillons pour la même cause, pour la même population et nous voulons vraiment un appui institutionnel assez fort qui nous permet, n’est-ce pas, de prendre soin de façon efficace, de façon efficiente des malades qui nous visitent. Dire merci au ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, en particulier Monsieur le ministre pour la confiance qu’il nous a portée en nous accordant l’agrément nous permettant d’ouvrir cette école. Nous voulons nous inscrire dans sa politique qui est de former des infirmiers qui sont en adéquation avec l’attente du gouvernement et de la population. Et nous voulons travailler pour donner une satisfaction entière à la population et prouver au ministre qu’il n’a pas eu tort de nous donner cet agrément.
Interview réalisé par: SOW Telico
