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Ouverture des classes ce 16 Novembre: réactions des Élèves, parents et vendeurs des fournitures Scolaires

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A quelques jours de la reprise des cours, ils sont nombreux les parents d’Elèves, dont l’inquiétude est grande. Cela s’explique par la crise post-électorale d’un côté et de la crise sanitaire causée par le Coronavirus de l’autre.
Dans le souci de comprendre l’engouement de cette rentrée, nos confrères de  maguineeinfos a recueilli les avis de quelques citoyens sur la question. Mais, plusieurs parents ne sont pas favorables d’Élèves à la date. Les séquelles de la crise politique font défaut.

« Franchement, cette ouverture des classes nous surprend, parce qu’avec les préparatifs on a rien fait encore, vue tous les troubles qu’on a connus avec ces élections. Alors si l’État nous assiste en envoyant de fournitures comme des tenues à vendre à la population, à bas prix, ça pourrait au moins nous équilibrer un peu », nous a dit Idrissa SYLLA, parent d’Élève.

Même constat chez un vendeur de fournitures scolaires, trouvé au marché Gbessia, le cri d’alarme ne change pas.

« Actuellement dans le marché on constate une flambée de prix des fournitures scolaires, parce que nous les détaillants, avant on achetait un carton de cahiers à 165.000GNF, aujourd’hui si tu n’a pas 250.000 à 265 000GNF, tu ne peux l’avoir. Et un rouleau de tenue nous coûtait 400 à 430.000GNF, ça dépend du tissu. Mais actuellement, ça varie entre 490 et 500.000GNF. Donc si le l’État pouvait fournir tout cela à la population, ça serait une bonne chose»,  a lancé ce commerçant.
Dans certaines familles, les apprenants disent être assoiffés des cours, même si la crise sanitaire reste toujours d’actualité.

« Concernant la situation sanitaire, cela ne nous empêche pas de reprendre les cours. Il faut juste que l’état mette les kits sanitaires dans toutes les écoles et contrôle le port de masque, parce qu’à l’heure là, tu peux voir beaucoup de  personnes dans la rue sans masque mais par contre ce qui peut rendre les choses difficiles, c’est les pagailles où manifestations, par exemple moi mon école se situe dans une zone de turbulences, donc ça fait un peu peur de sortir » , a expliqué Adama DIOP, Elève de la 12ème année Sciences Expérimentales.