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Menace d’une nouvelle grève du SLECG à partir du 31 juin

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A deux semaines de la date butoir, « Il n’y a pas eu de négociation », affirme Mohamed Bangoura.

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), menace, à nouveau, d’aller en grève le 31 juin prochain, si les résultats du recensement des enseignants ne sont pas en leur faveur. Joint au téléphone par notre rédaction, ce vendredi, 14 juin, le porte-parole du SLECG, Mohamed Bangoura assure que leur structure usera de tous les moyens pour faire fléchir le gouvernement.

Malgré la nouvelle menace de grève du SLECG d’Aboubacar Soumah, qui jure de passer à l’action le 31 juin prochain, aucune négociation avec le gouvernement guinéen n’a été entamée pour parer au plus pressé. C’est ce que nous a confié le chargé de communication du SLECG.

« Il n’y a pas eu de négociation. Nous attendons la finalité du processus de recensement pour voir les propositions concrètes faites par le gouvernement. Et si ces propositions ne nous conviennent pas, je crois que le bureau exécutif, en commun en accord avec les enseignants, décidera de ce qui adviendra », annonce Mohamed Bangoura.

Sur les différents points de revendications, le porte-parole du SLECG a rappelé les non-négociables. « Le salaire minimum de 8 millions pour tous les travailleurs du système éducatif guinéen ; le respect de la liberté syndicale conformément à la convention 87 ratifiée par la Guinée en 1961 ; et surtout la non-ingérence du gouvernement dans les affaires syndicales », énumère M. Bangoura.

Cependant, pour le SLECG, il n’est pas question d’annuler le mot d’ordre de la grève prévue à partir du 31 juin prochain, si le gouvernement rejette tout dialogue avec leur structure. « Dans la mesure où la grève est reconnue par la constitution guinéenne, et l’article 15 de la loi L028, ainsi que le Statut général des fonctionnaires, nous allons user de tous les articles pour nous faire entendre et obliger le gouvernement guinéen à des propositions concrètes allant dans le sens de finir l’année 2018-2019 », lance le porte-parole du SLECG, au téléphone de notre reporter.

Sow Mo Yayé pour universiteactu.com