Chers compatriotes !
Les Guinéens, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, se trouvent aujourd’hui confrontés à l’une des plus graves crises de notre histoire.
Chers compatriotes, nous devons faire un examen lucide de la situation générale de la Guinée, tirer les conclusions qui s’imposent et agir en conséquence.
Car, malgré nos richesses potentielles, la Guinée reste un pays pauvre et fragile. La réduction de la pauvreté doit être notre objectif fondamental, dont l’ancrage est le développement économique et social, participatif et inclusif.
Or il ne peut y avoir développement sans la paix et la stabilité.
Nous devons donc tous, sans relâche, œuvrer pour la paix et la stabilité.
La paix et la stabilité prospèrent dans un environnement d’état de droit garantissant la liberté et l’égalité des citoyens, un état de droit fondé sur l’élection populaire, alimenté par le libre débat, rythmé par l’alternance des forces politiques qui sont d’accord pour travailler ensemble malgré leurs désaccords ; un environnement ou les règles et les lois qui existent encouragent la compétition et l’investissement et sont appliquées.
Les chefs d’orchestre dans cet environnement sont les trois pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire, qui doivent travailler ensemble tout en gardant leur indépendance vis-à-vis l’un de l’autre, à travers une administration compétente, attentionnée et au service du peuple.
Aujourd’hui, nous sommes à l’aune d’une élection législative ou le peuple doit choisir les 114 députés qui pendant les 5 prochaines années représenteront le peuple, dans sa diversité, pour défendre ses intérêts, proposer et voter les lois et contrôler l’action gouvernementale pour qu’elle reste conforme à la loi et pour l’intérêt du peuple.
Le 1er Mars, vous devrez voter pour le candidat qui a la formation, l’expérience et le caractère, attendus d’un député, et dont le programme de parti répond mieux aux aspirations du peuple, pour la sécurité, la stabilité et le développement socioéconomique du pays. Ce candidat c’est Elhadj Alpha Ibrahima Sila Bah, Président du Parti Guinéen pour la Renaissance et le Progrès {PGRP}.
Elu Député National en 2013, reconnu comme homme de conviction et de principe, je suis, le seul député qui me suis opposé à l’adoption de certaines dispositions du Code Electoral et de la Loi sur la CENI,
–aujourd’hui source de tous nos malheurs- en faisant recours à la Cour Constitutionnelle, qui m’a malencontreusement débouté.
Après de brillantes études en Guinée, au Sénégal, en France et aux États-Unis, j’ai servi pendant 6 ans comme ingénieur Génie Civil pour la ville de Washington DC, avant d’être recruté par la Banque Mondiale ou j’ai assumé, pendant 24 ans des responsabilités diverses, comme Chargé des infrastructures, du développement agricole, et de l’ensemble du portefeuille des opérations sectorielles de la Banque au Togo, Benin, Centre Afrique et enfin comme Conseiller pendant deux ans, auprès du Président de la République du Benin.
En Guinée la Banque Mondiale m’a confié en 1998, la coordination de la conception et de la préparation du PACV, dont l’idée force était de promouvoir la bonne gouvernance locale par la mise en œuvre de petites infrastructures, identifiées, réalisées et gérées à la base par les populations, pour les amener progressivement à se prendre en charge.
Cette expérience m’a valu une expression officielle de satisfecit de la Banque Mondiale pour ce programme, qui a été reconnu par cette institution comme modèle d’appui à la décentralisation, à promouvoir non seulement en Guinée, mais dans le monde entier.
Nous pouvons également nous enorgueillir de la mise en œuvre récente de l’ANAFIC, qui constitue une capitalisation du PACV, dont les procédures et mécanismes de fonctionnement ont été conçus et testés, de manière participative avec les communautés à la base, qui ont été appuyées financièrement, pendant près de deux décennies par les bailleurs de fonds internationaux.
Nous tenons donc ici, à féliciter le Président de la République pour la mise en place de cet outil, pour lequel nous nous sommes toujours battus, et qui sera d’une contribution exceptionnelle pour renforcer la décentralisation et contribuer à réduire la pauvreté en milieu rural.
Au-delà du PACV, notre contribution au développement de la Guinée,
C’est aussi à travers la Banque Islamique de Développement {BID}, dont j’ai été pendant, près de dix ans le Représentant sous régional, avec pour actif plus de 24 projets dans l’agriculture, le développement rural l’éducation {y compris le Waqf BID GUINEE}, la santé, et l’énergie.
Evidemment, tous les leaders politiques vous parleront de développement ; mais pour nous du PGRP, c’est du concret, c’est plus de 40 ans d’expérience que nous mettons à la disposition de la Guinée.
S’agissant de notre parti le PGRP, il a été agréé en Avril 2010. C’est un creuset dans lequel se fondent tous les guinéens et guinéennes, jeunes et vieux, vivant à l’intérieur comme à l’extérieur, sans distinction d’origine ethnique, de religion, ou de condition sociale, souhaitant apporter chacun sa pierre pour l’édification de la citadelle Guinée, notre chère patrie.
Nous ne sommes inféodés à aucun autre parti politique et n’obéissons à aucune chapelle. L’intérêt de la Guinée, des guinéens et guinéennes est notre boussole, notre préoccupation permanente.
Brièvement, nos principaux objectifs se résument comme suit :
La création d’un environnement qui permette à chaque guinéen de satisfaire, en toute quiétude, les besoins fondamentaux de l’homme, à savoir, se nourrir, se vêtir, avoir accès à l’eau potable, à l’électricité, bénéficier d’une éducation et des services de santé de qualité.
Pour y parvenir nous allons combattre assidument tous les maux qui fragilisent notre pays : l’ethnocentrisme, le régionalisme et l’exclusion, le clientélisme et la corruption.
Notre ambition est la mise en place et le renforcement des fondations d’un état de droit, d’une bonne gouvernance économique et sociale, pour une croissance soutenue, diversifiée et inclusive.
Nous allons veiller à l’installation d’institutions fortes, dotées de ressources matérielles et humaines adéquates pour jouer pleinement leur rôle et assurer ainsi l’équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.
Nous allons pleinement assumer le mandat que vous nous aurez confié en votant pour la liste du PGRP le 1er Mars, 2020, à savoir :
- Exercer pleinement notre droit constitutionnel de contrôle de l’action gouvernementale,
- S’assurer que les ressources naturelles de notre pays, sont gérées de manière rationnelle et équilibrée et
- Veiller à l’affectation de nos ressources aux secteurs prioritaires et au renforcement de nos capacités humaines, ainsi qu’à l’efficacité et l’économie dans la mise en œuvre des programmes et projets gouvernementaux.
Votez utile le 1er mars ! Votez PGRP ! Votez Alpha Ibrahima sila Bah, Tête de liste du PGRP pour les élections législatives du 1er Mars 2020.
Je vous remercie.
