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Bac 2019/Fuite du sujet de français Sciences sociales : Le service informatique du ministère et des fondateurs, accusés par un syndicaliste

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Dans le cadre du déroulement du baccalauréat unique session 2019, au compte de la troisième journée, jeudi, 18 juillet 2019, le sujet de français en sciences sociales avait fuité sur Whatsapp.

Ainsi, les candidats étaient déjà en possession du corrigé du sujet avant même d’arriver aux centres d’examens. Du coup, le ministère de l’éducation nationale avait fait suspendre le lancement de l’épreuve jusqu’à 11heures. Le MENA avait ainsi eu le temps d’envoyer un nouveau sujet de français pour l’option Sciences sociales.

Dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction, le porte-parole du SLECG (version Aboubacar Soumah), Mohamed Bangoura, a vivement déploré cette situation.

Selon Mohamed Bangoura, ce cas de fuite de sujet est une honte. « Nous demandons aux autorités scolaires de prendre toutes les dispositions nécessaires pour sanctionner la section informatique du service d’examens, concours et orientations scolaires. Parce que, il ne peut pas y avoir de fuite, si la section informatique, elle-même, ne met pas le sujet à la disposition de certains fondateurs d’écoles privées. Tout commence par-là », a-t-il tenté d’élucider.

Le porte-parole du SLECG s’indigne du fait que : « beaucoup de fondateurs d’écoles privées sont en étroite collaboration avec la section informatique du service d’examens ».

Par ailleurs, Mohamed Bangoura estime que c’est au ministre Mory Sangaré de prendre toutes les mesures nécessaires. « Plutôt que d’arrêter les élèves et les surveillants et de les conduire en prison, je crois que l’exemple devrait commencer par eux-mêmes. Quand il faut soigner une plaie, il faut aller à la source même de cette plaie », a-t-il imagé pour la circonstance. Mohamed Bangoura jure que la fuite atteste ‘’à plus d’un titre’’ que c’est la section informatique du service d’examens et orientations scolaires, qui est à l’origine de tous ces dérapages. « Ils oeuvrent dans le sens de se remplir les poches, que plutôt de rendre crédibles nos examens nationaux », a-t-il conclu, presqu’amer.

SOW Telico pour,universiteactu.com