L’initiative vient du Centre de Recherche pour la Valorisation de l’Invention/Innovation Scientifique et Technologique en Guinée (CREVIST). Cet atelier qui s’est ouvert ce lundi 08 janvier 2024 connaît la participation des plusieurs acteurs de la sphère Scientifique guinéenne. Cette formation qui met un accent sur les fondements de la valorisation des résultats de recherches se déroulera en deux jours. L’objectif selon les organisateurs est de permettre une meilleure appréhension des bases de la valorisation des résultats Scientifiques , la facilitation de l’accès aux outils de la valorisation mais aussi et surtout de créer un contact solide et efficace entre les Enseignants-Chercheurs, les Chercheurs et Innovateurs avec le service en charge de la propriété intellectuelle.
Au cours de ces deux jours de formation, plusieurs thématiques seront à l’ordre du jour notamment: les fondamentaux de la valorisation des résultats de la recherche, les problèmes et contraintes liés à la valorisation, la définition de la stratégie de valorisation entre autres. Selon les organisateurs, cet atelier représente une étape significative dans leur engagement en vers l’excellence Scientifique.
»Cet atelier vise précisément à renforcer nos compétences et nos stratégies pour maximiser l’influence de nos recherches sur la société et l’environnement dans lequel nous évoluons. Dans ces deux jours nous aurons l’opportunité d’explorer des nouvelles approches, de partager nos expériences et de collaborer pour trouver des nouvelles solutions novatrice. » soutient Koutoubou KOLIE, représentant la Directrice Générale de la Recherche Scientifique.
Le Directeur Général du Centre de Recherche pour la Valorisation de l’Invention/Innovation Scientifique et Technologique (CREVIST) dans son discours d’ouverture a souligné que les Institutions d’Enseignements Supérieures ne sont plus jugées sur la base du nombre d’inscrits dans les formations doctorales, non plus sur le budget alloué aux différents programmes de formation encore moins sur le nombre de publications.
« Actuellement on s’éloigne de plus en plus de cette compréhension. La qualité des institutions de recherche et des universités dépend désormais de l’ampleur et du niveau d’utilisation des résultats de la recherche dans la résolution des problèmes liés au développement socio-économique. C’est pour cette raison que nous devons pratiquer et réussir une meilleure insertion des résultats de recherche et d’innovations dans la pratique quotidienne des consommateurs « , explique Pr Youssouf SIDIME DG du CREVIST.
De nos jours, les Chercheurs guinéens fournissent des gros efforts pour aboutir à un résultat Scientifique. Des résultats qui ont un impact marginale dans la société due notamment à un manque de valorisation des résultats de la Recherche.
« Les résultats scientifique ne doivent pas seulement servir à coter les enseignants-chercheurs mais ça doit être des produits qui sont à mêmes d’être utilisés par les populations. La recherche scientifique doit pouvoir jouer sont rôle de catalyseur de développement économique et social. Mais celà ne peut pas se faire sans la mise en commun des chercheurs, des innovateurs et autres », réaffirme Pr SIDIME
Pour les participants à cette formation, les attentes sont nombreuses. C’est le cas de Mme Mariam DIALLO DGA du Centre National de Recherche et du Patrimoine de Guinée qui participe à cet atelier.
« Nous attendons à quelque chose de très très objectif allant dans le sens de la valorisation et de l’innovation de nos recherches en Guinée. Etant chercheure, je me dis que si nous faisons les recherches aujourd’hui, c’est à l’intérêt du peuple. Il ne faut pas faire des recherches pour garder dans des rayons des universités ou des centres de recherche. Il faut que les recherches que nous faisons aient une répercussion sur la vie de la Communauté. Et je me dis qu’à la fin de cette formation, nous serons vraiment outillés dans le cadre de la répercussion de nos résultats sur l’atmosphère sociale, sur la Communauté dans laquelle nous vivons », espère cette participante.
SOW Telico et MAliou Bah, pour Universite Actu.com