En Guinée, les Etablissements publics, sont confrontés à un problème criard d’enseignants, ce, en dépit de tous les recrutements organisés régulièrement par le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation.
Yindi, un petit district relevant de la sous-préfecture de Maferinyah (Forecariah), situé à moins de 100 kilomètres de la capitale Conakry, en est une illustration dramatique.
Avec une population de près 3.000 habitants, la localité ne dispose que d’une seule école primaire de trois de classes, avec quatre groupes pédagogiques, pour un effectif total de 130 Elèves.
Le hic, l’Ecole ne dispose à date que de deux Enseignants titulaires, dont l’un fait office de directeur.
« Nous ne sommes que deux enseignants ici, avec quatre groupes pédagogiques. Mon ami tient deux classes et moi aussi j’en tiens les deux autres…. Quand par exemple, j’ai cours dans une de mes classes, je confie des devoirs à l’autre salle de classe en vue de pouvoir garder les enfants à l’école et maintenir le calme en classe, à défaut on les libère. Et cela est très difficile avec l’effectif pléthorique des élèves », a déploré chez nos confrères de mosaiqueguinee le directeur de l’école.
Conséquence, cette année scolaire 2020-2021, l’Ecole primaire de Yindi n’a pas recruté d’Elèves en première année. Les classes de sixième année ont été également supprimées.
C’est pourquoi, Bamou CISSE lance un appel pressant aux autorités du système Educatif, en vue de remédier à cet état de fait, afin de sauver l’avenir des enfants du pays.
De l’avis des observateurs, cette situation chaotique serait liée à une crise de vocation du personnel Enseignant et aux conditions de vie et de travail dans ces localités.