Home College N’Zerekoré: la suspension des 9 Etudiants dans une nouvelle phase

N’Zerekoré: la suspension des 9 Etudiants dans une nouvelle phase

810
0
SHARE

A l’université de N’Zérékoré, dans la matinée de ce vendredi 13 mars 2020, les 9 étudiants suspendus ont tenté de manifester. Objectif : exiger levée de leurs sanctions.  Le mouvement a été que de courte durée.

Sollicité,  Mamady TOURE, un des grévistes indique que le temps de la négociation est terminé : « le président du bureau national des étudiants est venu  s’entretenir avec le préfet sortant et le conseil de discipline de l’université. Il nous a été imposé des conditions que nous avons remplies ». Selon lui, il leur a été imposé de faire une publication sur leurs comptes personnels pour présenter leurs excuses, de passer dans une station radio pour renouveler leurs excuses, de faire un engagement de ne plus injurier les enseignants de l’université et de présenter publiquement des excuses au conseil de discipline et au conseil des étudiants de l’université. «  Quand nous avons apporté nos engagements, le vice recteur chargé des études, nous a dit d’aller les déposer à la préfecture. Le préfet nous a promis qu’il allait échanger avec le recteur et le conseil de discipline. »

Problème : de nouvelles conditions leur sont encore imposées : reprendre les excuses, dissoudre leur association  et respecter le règlement intérieur. « Nous on a dit au préfet qu’on ne peut plus revenir sur ce qu’on a déjà fait », déclare-t-il. Avant d’indiquer que les cours seront toujours perturbés à l’université, jusqu’à ce que leur suspension soit levée.

Une source proche du rectorat explique : « on était en train de faire passer l’information dans les salles comme pour dire que leur  sanction tend vers sa fin et qu’ils viendront présenter leurs excuses au mât. Soudain, on les voit dans la cour avec des pancartes. ».


 Faut-il noter que les 9 étudiants suspendus, écopent des sanctions allant de 3  à 12 mois d’interdiction de cours et de participation aux activités de l’université. Il leur est reproché d’avoir tenu des propos injurieux  à l’encontre des enseignants sur les réseaux sociaux.