Justin Foromou KOIVOGUI est aux anges. Il s’est classé 1er de la République au Bac, option : Sciences Mathématiques. Un objectif qu’il s’était fixé tout au long de l’année en promettant à ses proches d’être lauréat. C’est désormais chose faite.
Rencontré ce mercredi 24 juillet dans son école d’origine située à la périphérie de la capitale, Justin déclare ne pas être surpris par sa prouesse. ‘’Pour moi, ce résultat, n’est pas étonnant. C’est le fruit d’un long travail acharné. C’est le contraire plutôt qui m’aurait étonné’’, relativise-t-il.
Le bachelier révèle que ‘’bien avant le Bac, j’avais dit à mes amis que j’allais être le premier de la République. Donc, je n’étais pas surpris quand j’ai vu mon résultat. C’était presqu’une formalité pour moi’’.
Son secret ? ‘’C’est le travail. Parce que dans toute chose, il faut le travail. Il faut avoir aussi un emploi du temps planifié. Il faut avoir un planning bien structuré, travailler nuit et jour pour atteindre son objectif. La réalisation de cet objectif est due au travail que j’ai eu à faire qu’ainsi que le courage, la détermination et surtout l’abnégation durant l’année scolaire’’, indique-t-il.
Il déclare être fier d’avoir ‘’honoré ma famille et mon école, parce que j’avais promis à l’école que je ferai tout mon possible pour être lauréat’’.
Le Bac désormais validé, Justin Foromo Koivogui sait déjà quoi étudier à l’université. ‘’J’aimerais faire les mathématiques appliquées à l’informatique basée sur la programmation. Je ne sais pas dans quelle université l’Etat va m’envoyer. J’aurais préféré aller à l’université de Stanford en Californie ou Harvard. Tout dépendra du choix de l’État. On va voir si on va se conformer à cela ou pas. J’aimerais poursuivre mes études dans une grande université du monde’’, ambitionne-t-il.
S’il est fier de son résultat, il assure qu’il préfère contenir sa joie en pensant à ses camarades n’ayant pas pu décrocher le précieux sésame. ‘’Je suis content, mais à moitié’’, avoue-t-il, ajoutant ‘’j’ai des amis avec qui j’ai passé toute l’année qui n’ont pas eu le Bac. Donc, on aurait souhaité fêter ensemble. Mais je leur demande de prendre courage. L’année prochaine sera la bonne’’.
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